"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nul ne peut servir deux maîtres... Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'argent » (Mt 6, 24). À travers les nombreuses paraboles des intendants, l'Évangile ne se prive pas de critiquer vigoureusement l'asservissement par l'argent et s'oppose à la propriété comme jouissance exclusive, de même qu'il rejette le pouvoir perçu comme maîtrise d'autrui. Selon le Christ, nos biens et nos statuts ne nous appartiennent pas vraiment mais sont des dons à partager. Notre autorité ne légitime pas notre domination mais oblige au service des autres. Dans bien des cas, pourtant, cet enseignement n'est guère accueilli ; pour nombre de chrétiens une foi authentique s'accommode fort bien de privilèges indécents. Comment briser la logique mortifère de l'appropriation et de la privatisation du monde ? S'inspirant des textes évangéliques, Guillaume Dezaunay invite à raviver en nous la soif de justice, à participer à la construction d'un autre régime économique et à déployer une spiritualité de la désappropriation et de la mise en commun. Jusqu'à parler d'un « Christ rouge ». AUTEUR Professeur agrégé de philosophie, Guillaume Dezaunay enseigne cette discipline dans un lycée à Metz ainsi qu'en maison d'arrêt. Il est l'auteur d'un roman publié en 2018 aux éditions Balland : La mort est un problème à résoudre.
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