L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Premier livre de son auteur publié à Cheyne, Le Cahier d'eau de Germain Tramier est avant tout un livre de sensations. Dans une langue qui cahote, d'apparence malhabile et rugueuse, cette poésie cherche à saisir l'intense d'une existence. Les nuits et les jours d'un été chez les "vieux parents". A dire, aussi, les drames qui se jouent, en coulisse, derrière les vitres et les fumées, parmi les adultes. Ces grandes personnes qui ne savent, en vérité, pas plus long que les enfants.
Ainsi que l'écrit Emmanuel Echivard dans sa préface : "chez Germain Tramier, il n'y a rien de poétique." Rien de flou, de joli, de sentimental... Il y a la vie la plus nue et la tentative des mots pour attraper cette vie, la tenir le plus étroitement possible. Ainsi font les enfants lorsqu'ils saisissent, du bout des doigts, les insectes tombés dans l'eau. Avec douceur et cruauté.
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