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L'année du singe se présente à la fois comme un récit de voyage à travers la Californie, l'Arizona, le Portugal et le Kentucky, un fantastique carnet de rêves et de conversations imaginaires, et une méditation lucide sur le passage du temps, le deuil et la compassion. Au fil de ses déambulations solitaires, Patti Smith déroule l'année 2016, l'année charnière de ses soixante-dix ans. Le souvenir des lieux se mêle au paysage intérieur de l'artiste, et tout ce qu'elle a vu, rêvé ou lu, coexiste dans ce pays des merveilles tout personnel. Elle croise ainsi un cortège de fantômes aimés et admirés, parmi lesquels Roberto bolano, Jerry Garcia, mais aussi, et surtout, deux amis chers au crépuscule de leur vie : le dramaturge Sam Shepard et le producteur de musique Sandy Pearlman.Patti Smith tisse avec pudeur et mélancolie la toile de cette année singulière marquée par des bouleversements intimes et politiques, sans jamais s'abandonner à l'apitoiement ni au désespoir. Elle célèbre au contraire l'art et les pouvoirs de l'imagination, offre sa sagesse optimiste et sa finesse d'esprit, rappelant, s'il en était besoin, qu'elle est l'une des créatrices les plus talentueuses de notre temps.
https://animallecteur.wordpress.com/2020/11/23/lannee-du-singe-patti-smith/
Je ne vous présente plus Patti Smith, musicienne, chanteuse, poète, peintre, photographe et auteur dont je voue un véritable amour. Chacun de ses roman oscille entre poésie, souvenir et philosophie et celui-ci ne déroge pas. On y retrouve des thèmes communs : son goût pour le café, les détails de ce qu’elle mange, l’histoire de ses vêtement trouvés en friperie, bref une vie bohème. On y retrouve aussi sa passion, son humanité, sa loyauté, son amour pour l’art, son authenticité et son désintéressement.
L’année du singe est l’année 2016 dans l’horoscope chinois, l’année des 70 ans de Patti Smith, l’année durant laquelle elle a perdu son ami Sandy Pearlman, l’année de l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis. D’ailleurs elle ne le nomme jamais et écrit une très belle phrase qui résume tout : « Vingt-quatre pourcent de la population avaient élu le pire d’entre nous pour représenter les soixante quatorze pourcent restant. » Dans ce nouveau roman qui est aussi un carnet de voyage et un carnet de rêves, Patti Smith revient sur ses souvenirs, des rencontres et des lieux visités. On la suit dans son parcours onirique à travers les Etats-Unis jusqu’au Portugal sur les trace de deux écrivains qu’elle apprécie particulièrement, Fernando Pessoa et Roberto Bolaño. On replonge dans ses souvenirs auprès des hommes qu’elle a aimé et qui ont ou sont en train de disparaître (son mari, son amant, son meilleur ami, son frère, son père).
Comme tous ses livres, celui-ci est une vraie douceur qu’on n’a pas envie de refermé, il nous ouvre la porte des rêves mais « le problème avec le rêve c’est qu’on finit par se réveiller ».
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