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Bien que largement couverte, la guerre d'Algérie laisse la sensation, notamment pour la communauté pied-noire, d'une absence d'images pour la raconter. Mais qu'en est-il vraiment ? L'historien Benjamin Stora s'interroge sur la place de l'image sur la guerre d'Algérie et, par extension, sur le toujours difficile travail de mémoire de la France à son égard.
Comment expliquer que la sensation d'absence d'images sur les " événements d'Algérie " ait longtemps dominé, harkis, immigrés ou appelés du contingent ? Est-ce que, très tôt, la France n'aurait pas voulu " regarder " cette page sanglante de son histoire ?
Le paradoxe est qu'en réalité la guerre d'Algérie a été montrée de mille façons : images fixes des photographies, publiées dans des magazines tel Paris Match ; images de cinéma, issues de films qui n'ont pas tous laissé un souvenir mémorable ; images de documentaires, nombreux à partir des années 1990, provenant surtout des archives de l'Ina ou de l'armée française.
Effet de génération ? Plus la longue histoire de la présence française en Algérie s'éloigne, plus elle semble enfin combler ses " lacunes mémorielles ". Et l'historien de s'interroger : le passage à l'image pour l'écriture de l'histoire est-il un moyen efficace d'approcher une vérité ?
L'avalanche des images est-elle, au contraire, un frein pour la connaissance ?
Une réflexion menée à la lumière du " travail de mémoire visuelle " entrepris par Benjamin Stora depuis plus de trente ans, au fil des films de fiction et documentaires auxquels il a contribué.
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