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En 1801, l'état Français et le Vatican signèrent un Concordat afin de refermer les plaies douloureuses d'une Révolution qui s'était attaquée à une église trop proche de la monarchie. Des dizaines de communautés refusèrent cet accord héritier selon elles des persécutions religieuses subies. Sans évêque ni prêtres, cette minorité fut considérée par les autorités civiles et ecclésiastiques comme vouée à disparaître rapidement. Pourtant, deux cents ans plus tard, une dernière communauté subsiste. En effet, dans le nord des Deux-Sèvres survit encore celle qui fut nommée au départ par dérision «Petite église». Pourquoi et comment ce mouvement a-t-il perduré ? La réponse est multiple : fidélité et souvenir de ceux qui ont combattu lors des guerres de Vendée ou encore clergé anticoncordataire bien trempé déjà en place. Néanmoins un phénomène a jusqu'alors été occulté dans l'historiographie de cette dissidence: la recherche et les échecs retentissant de la Petite église à se doter d'un nouveau clergé digne d'assurer une direction spirituelle. Deux prêtres recrutés ont défrayé la chronique à l'époque et ont jetté la Petite église dans la tourmente: ce sont les affaires Maisonneuve (1842) et Bernier (1853). De ces épreuves, une famille a su s'imposer et décida de prendre les rênes de la communauté dont elle gardera la mainmise jusque dans les années 1960: la famille Texier.
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