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" L'Amérique n'a jamais été aussi fictive qu'en ses débuts oubliés, du temps qu'elle était lune et Endymion son roi.
" Son histoire, à peine amorcée, bifurque en 1590, dans le jardin de Virginie. Six ans après la découverte émerveillée d'un monde dont le mathématicien Thomas Harriot se fera le scrutateur savant, la colonie de Roanoke disparaît mystérieusement aux regards de John White, artiste-peintre et gouverneur. Trente ans plus tard, la " plantation " de Plymouth imposera son décalque de modèles anciens sur une terre neuve.
Mais fonder l'Amérique sur la vision puritaine, c'est un peu comme confier la gestion de l'Eldorado au Père Goriot, préparer l'abaissement du songe en " rêve américain ". On n'aura, tout compte fait, droit qu'aux Etats-Unis.
Dans un récit composite qui se voudrait " lavis, aquarelles, aquarêves " et où se mêlent souvenirs, fiction et événements d'un lointain passé, La perte de l'Amérique fait de " la Colonie Perdue ", oubliée des chroniques, la métaphore centrale de cette élégie pour une Amérique évanouie, de ces lettres d'amour et d'adieu au continent du rêve.
Une langue baroque y cherche " des couleurs laissant voir le papier, des phrases pâles, une parole grise où se détacheraient la moindre des roseurs, la verdure la moins crue, le plus léger des fards, le bleu d'une échappée ".
Un homme, au rêve habitué, vient ici parler du rêve, qui est mort.
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