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Le 17 juin 1629, Alès assiégée se rend à Louis XIII. Les négociations entamées entre le cardinal de Richelieu, les députés des Eglises réformées de France et le duc de Rohan se concluent le 27 juin 1629 par la signature de la grâce d'Alès, qui confirme les libertés de conscience et de culte accordées par l'édit de Nantes en 1598, mais qui supprime les privilèges politiques et militaires des huguenots. Cet acte met fin aux guerres civiles surnommées guerres de religion qui ont ensanglanté le royaume de France de 1562 à 1598, puis, dans une moindre mesure, de 1621 à 1629. En rappelant que seule l'obéissance au souverain de tous les sujets, quelle que soit leur religion, est susceptible de garantir la concorde civile, Louis XIII et Richelieu consolident l'autorité royale et affermissent l'Etat absolu naissant. En même temps, la fin du "parti huguenot" place la minorité confessionnelle dans une position de faiblesse que l'application à la rigueur de l'édit de Nantes sous Louis XIV ne fera que détériorer jusqu'à sa révocation - qui est aussi celle de la grâce d'Alès - en 1685.
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