L'ouvrage se penche sur les sept siècles, depuis l'an 1300, au cours desquels l'Eglise romaine a célébré le grand Jubilé, tout du long d'une année entière centrée sur le pardon. Cette année est une année de ressourcement voulue dès l'origine par le pape Boniface VIII et perpétuée, à date fixe, par ses successeurs jusqu'au pape François. Au cours des siècles, un cérémonial et des rites riches en symboles se sont mis en place : ouverture solennelle de la porte sainte à Saint-Jean-de-Latran, à Saint-Pierre, puis fermeture, extension du rite d'ouverture aux autres basiliques majeures de Rome, création d'un « outillage » liturgique, marteaux, truelles, briques ; puis mise en place dans le mur d'un coffret gardant le souvenir de l'année sainte avec des médailles ; dons faits à l'occasion par les papes, les souverains, familles princières, cardinaux ; médailles et monnaies frappées à cette occasion. Ces objets sont des oeuvres d'art réalisées par des artistes contemporains et conservés aujourd'hui dans les palais apostoliques, Musées du Vatican, autres musées européens, familles princières romaines, etc. La seconde partie de l'ouvrage est consacrée aux pèlerins, riches ou pauvres, en évoquant l'accueil dans les hospices (principalement la Santissima Trinità dei Pelegrini de saint Philippe Neri), le rite d'accueil, les attributs du pèlerins, vêtements, bourdons et cannes, enseignes et badges, souvenir plus récents (XXe et XXIe siècles) ainsi que la numismatique et les marques d'honneur conférées par les papes lors de ces années jubilaire.
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