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Avant de vouer un culte à la raison, les Grecs se sont enthousiasmés pour la notion de possession. Lié aux affres de la passion, ce phénomène de « folie divine » revêt diverses formes et génère la pensée même, la poésie, la divination.
Roberto Calasso se penche sur l'histoire secrète de cette notion, méprisée et attaquée par les Modernes. Il rappelle qu'elle doit son origine à la figure de la Nymphe, instigatrice de la première possession, la possession érotique, qui touche non seulement les hommes mais aussi les dieux. Il redonne du sens à ces êtres délicats et sibyllins, fascinants et terribles.
Dans cet essai d'une grande modernité, d'autres oeuvres affluent, recoupant le thème de la possession, parmi lesquelles Lolita de Vladimir Nabokov, Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock, ou encore Gilda de Charles Vidor.
En couverture : Sir Peter Lely, Nymphes à la fontaine, huile sur toile, vers 1650. © Dulwich Picture Gallery, Londres, Royaume-Uni / The Bridgeman Art Library
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