L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
En 1552, le dominicain Las Casas publie à Séville la plus terrible des dénonciations des excès du colonialisme : la Très brève relation de la destruction des Indes.
Les conquistadors y sont des diables qui pillent, tuent et allument des brasiers d'enfer. Cette apocaypse s'appuie sur une théologie rigoureuse du droit naturel : les Indiens, propriétaires légitimes de leurs terres, ont des droits de juste guerre contre les envahisseurs. L'humanité indienne, au lieu de constituer une chrétienté idéale est maintenant l'image du Christ bafoué. Las Casas s'inscrivait dans le courant minoritaire mais actif de ce qu'on a appelé la lutte espagnole pour la justice.
Mais il ne pouvait se douter que les traductions de son pamphlet serviraient la cause de la légende noire anti-espagnole. La traduction que l'on publie est celle du protestant flamand Jacques de Miggrode, sous le titre manipulateur de Tyrannies et cruautés des Espagnols (1579). L'impact des très nombreuses rééditions fut amplifié par la diffusion des gravures de De Bry. Pour la première fois depuis des siècles, cette série capitale dans l'histoire de la guerre des images entre protestantisme et catholicisme, est rééditée intégralement avec le texte de Las Casas.
Cette réedition fait pendant à celle du Théâtre des Cruautés, publiée simultanément dans la même collection.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique