"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les tombeaux des plus grands scientifiques profanés.
Des meurtres inexpliqués dans plusieurs capitales européennes.
Un complot d'une envergure sans précédent.
Une enquête de la commissaire Vernay, sous haute tension.
Fabrice Papillon, journaliste et producteur de documentaires, est l'auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation scientifique et de thrillers. Il revient avec un quatrième roman dantesque !
Louise Vernay est de retour. Cette commissaire au caractère bien trempé doit une nouvelle fois faire face à une menace internationale. Comme à son habitude, elle ne tergiverse pas avant de se lancer tête baissée dans l’aventure. Et on peut dire qu’elle n’a rien perdu de sa détermination !
Dans ce quatrième thriller, Fabrice Papillon utilise la même recette qui a fait sa renommée. Il a dû encore réaliser un énorme travail de documentation afin de créer son univers. Avec ses théories fictionnelles autour de faits réels, on peut logiquement rapprocher sa création de celle de Dan Brown. Chaque nouvel élément apporte sa pierre à une théorie du complot, basée sur de véritables réalités scientifiques. L’intrigue est donc assez complexe, parsemée de vérités historiques.
Cette accumulation d’informations pourrait être difficile à digérer si l’auteur n’avait pas un talent certain pour la narration. Au fil de sa plume, le lecteur est emporté dans la densité de l’intrigue sans jamais s’égarer. Il sait vulgariser avec justesse son histoire pour la rendre en même temps foisonnante et passionnante.
Pour contrecarrer les plans machiavéliques, l’enquête nous emporte aux quatre coins du monde où l’on rencontre des personnages secondaires, spécialistes dans leur domaine. Ils apportent chacun leurs expertises, permettant de mieux comprendre les motivations et les objectifs de l’ennemi. Cette course poursuite, menée à un train d’enfer, nous ainsi réserve son lot de surprises au fil des révélations. Le casse-tête se reconstitue et la tension monte à l’approche du dénouement, qui s’annonce terrible.
Je ne suis pas ennuyé une seconde dans ce roman d’action enrichissant. Je n’ai pas lâché ma lecture jusqu’à la dernière page. Pour ne rien gâcher, Fabrice Papillon est un auteur accessible et sympathique, je peux en témoigner. Vous n’avez donc plus aucune raison de ne pas le lire et le rencontrer !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/03/18/921-fabrice-papillon-la-conjuration-de-dante/
"Les tombeaux des plus grands scientifiques profanés (dont Marie Curie au Panthéon!)
Des meurtres inexpliqués dans plusieurs capitales européennes.
Un complot d’une envergure sans précédent.
Une enquête de la commissaire Vernay, sous haute tension."
Ça dépote !
Mais je suis à contre-courant des autres avis. J'ai peiné pour en venir à bout.
Sur le papier, La conjuration de Dante a tout d'un bon Dan Brown, un mix savant d'érudition et de suspense. L'assurance de passer un bon moment à cavaler après le(s) criminel(s) tout en musclant mon cerveau de quarantenaire.
À force de le torturer, ce cerveau, il a fini par faire des nœuds. On frise la surenchère intellectuelle et la débauche d'actions m'a épuisée.
Oui, le roman est addictif, l'action hyper prenante et les personnages rudes à souhait.
Pour le côté positif, ce sera tout.
Ce qui m'a fortement déplu est le ton choisi pour ce roman, particulièrement celui du personnage principal, mais pas seulement.
"Il n'y comprenait rien, le rital." Hum...
"Une palanquée de légumes végétant" pour parler de comas profonds,
"Cervelle au Curie", jeu de mot que je vous laisse savourer tranquillou.
Etc...
Peut-être suis-je un chouïa réac (rapport à la quarantaine précédemment citée) mais je suis de celles qui pensent qu'on peut rire de tout, mais pas n'importe comment. Ici, le tout manque vraiment de finesse.
À savoir également, puisque ce n'est noté nulle part, que ce roman est une suite mais qui peut se lire en one shot. Il en résulte peut-être un manque de compréhension du personnage, justement.
Bilan :
Malgré les efforts certains de Franck Thilliez pour faire briller ce polar sur les étals, à grand renfort de bandeaux accrocheurs et de posts Insta, je n'ai pas accroché à cette histoire, trop rocambolesque pour être crédible, trop décevante sur sa fin, trop grasse dans le style. Trop tout en fait. Trop, c'est trop. J'ai besoin d'un peu de poésie après ça.
Avril 2024 – La tombe de Marie Curie est profanée : on lui retire son cerveau.
Avril 1955 – Einstein vient de mourir. Le légiste chargé de son autopsie est fasciné par le cerveau de celui-ci. Il décide de désobéir aux dernières volontés du défunt et prélève son cerveau afin d’effectuer des recherches su l’âme.
À travers les années, on découvre combien le cerveau humain fascine.
L’auteur maîtrise parfaitement son sujet, on sent qu’il a fait des recherches très poussées sur le sujet de son roman.
Et si notre âme survivait après notre mort ?
J’avoue mettre un peu perdue par moments tellement, l’histoire est dense et a tendance à partir dans tous les sens. Mais à la fin tout s’accélère pour une chute finale surprenante et surtout inattendue.
Un bon roman malgré quelques longueurs.
L’objet ne laisse pas indifférent : une belle couverture flamboyante avec un cerveau en filigrane, et une épaisseur qui fait un clin d’oeil aux amateurs de pavés ! Dès le premier chapitre, on est dans le vif du sujet : deux morts, un tombeau plombé que l’on ouvre sans hésiter, pour récupérer un trophée inattendu : le cerveau d’une célébrissime scientifique ! Dès le lendemain, le directeur du Commissariat à l’énergie atomique meurt lors d’une exploration en IRM …Dans les deux cas, une mystérieuse inscription signe le forfait et fait le lien : Gyrum novem …
Si l’on confie l’enquête à Vernay et Ceylac, ce n’est pas en raison de leur entente cordiale. Tout e-les oppose et la collaboration est hautement explosive. Le passé de Louise Vernay est lourd de traumatismes qui lui ont forgé une personnalité de fonceuse, fonctionnant à l’intuition, alors que Ceylac est un besogneux, réfléchi et organisé.
Ces deux meurtres vont nous entrainer dans une course contre la montre, qui laissera à peine le temps aux limiers pour tenter de déchiffrer les messages sibyllins et de faire le lien entre toutes les affaires qui leur explosent à la figure. Courses poursuite, fausses pistes, pièges et rebondissements se mêlent à d’étonnantes révélations autour d’un mouvement ésotérique fondé des siècles plus tôt …
Pas question de s’ennuyer un instant dans ce polar pré-apocalyptique, qui se nourrit de données scientifiques argumentées !
Une belle découverte dont je remercie Babelio et les éditions du Seuil.
544 pages Seuil 8 mars 2024
Dans ce roman, certains se font triturer le cerveau. Et bien le lecteur en a l'occasion aussi ... L'enquête est longue et difficile et part dans de multiples directions.
Un commando très organisé se charge d'aller récupérer les cerveaux dans les crânes de scientifiques célèbres, exposés dans plusieurs pays d'Europe. Exemple : Marie Curie au Panthéon. Les malfaiteurs passent généralement par les sous-terrains et même quand la police est sur place comme en Angleterre, alors qu'ils avaient obtenu des indices, cela s'est fait quand même à l'insu de tous. Ni vu, ni connu ... Parallèlement, des scientifiques de haut niveau et d'autres personnages à priori sans rapport, sont assassinés et on les associe aux vols de cervelle. En même temps que Marie Curie, c'est par exemple un scientifique chargé de recherches sur le nucléaire qui est abandonné dans un sale état aux pieds de l'inspecteur Vernay. Celle-ci est dès lors sur l'enquête qui la mènera vite en Italie où elle retrouvera un coéquipîer qu'elle apprécie... Pourtant, l'amour est au second plan car elle est contrarirée de par son travail mais aussi par l'état végétatif de son frère qu'il faudrait débrancher et par la mort de ses parents dont elle se sent toujours coupable.
Pour en revenir aux meurtres, les pistes sont nombreuses. Quand on s'aperçoit que les cerveaux comportent tous une lamelle avec une inscription latine, alors on se penche sur la signification de celle-ci. On comprend alors la référence aux 9 cercles de l'enfer de Dante. Mais le chiffre 9, c'est aussi le nombre de zones dans le cerveau. Et enfin, le nombre de planètes du système solaire. Mais pour en arriver là et au dénouement, il faut en lire des pages.
Un thriller de haut niveau et des connexions interminables, comme dans notre cerveau...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !