"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans la culture songhay-zarma du Niger, on nomme fo nda tilas les « saluts d'irrémédiable » faits à l'occasion de la disparition d'un proche. Ayant adopté ce mode de salut et d'hommage, et l'ayant élargi d'emblée aux vivants, Jean Rouch en a fait l'une de ses pratiques les plus régulières. L'ethnographe-cinéaste s'est en effet constamment nourri en poète de ce que pouvaient lui apporter les autres, et n'a jamais hésité à le faire savoir. Écrits ou dits pour des personnes connues et aimées, ces textes forment autant de portraits de proches, amis et compagnons de route et de travail, et d'instantanés de leurs parcours dans les domaines du cinéma et de l'anthropologie, mais aussi de la culture visuelle et de l'art, de la recherche fondamentale et des savoirs traditionnels, de l'exploration et de la politique.
Rassembler ces écrits (dont plusieurs inédits) pour la première fois, permet de mettre en lumière, outre une manière d'autoportrait en creux de l'auteur, certains aspects moins commentés de son oeuvre, et en premier lieu un bel art du portrait, lequel accompagne tout naturellement la pratique de l'hommage et l'exercice d'admiration, particulièrement sensibles à la fin de sa longue et riche trajectoire.
Voici une anthologie de textes singuliers d'un scientifique et d'un artiste, d'un savant et d'un poète, d'un homme aux réseaux d'activités et d'amitiés multiples et étendus, d'un homme à l'oeuvre aux mille facettes et aux mille rencontres, d'un homme d'images à la très belle plume
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !