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Il existe deux grandes écoles dans toute l'histoire de la philosophie : le courant rationaliste et le
courant empirique. Platon est à l'origine du premier : les idées, ou concepts, viennent en premier.
A l'inverse, les empiriques, comme Hume, considèrent que ce sont les sensations qui viennent en
premier et qu'elles débordent de toutes part les systèmes conceptuels mêmes les plus élaborés.
Plutôt que d'opposer les deux, la proposition de James est de les ajouter : le monde doit être
composé avec les concepts et les sensations. Il n'y a pas à choisir.
Réduire la philosophie au rationalisme, c'est rendre compte de la réalité avec des outils statiques,
incapables de nous faire saisir l'apparition de la nouveauté dans le monde. Ainsi, contrairement à
ce qu'en disent la plupart des commentateurs, la philosophie de Hegel n'est pas une philosophie du
mouvement mais une philosophie immobile. Tout s'y répète à l'identique ; la nouveauté est
toujours ramené à du déjà connu.
Pas à pas, James nous amène ainsi à explorer des questions métaphysiques explorées avant lui par
Leibniz, Kant, Hegel, Schopenhauer. On est parti de choses très simples et on arrive au sommet de
l'art philosophique.
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