"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jean Auguste Dominique Ingres, est né en 1780 à Montauban en Tarn-et-Garonne et meurt à Paris en 1867. Il fut formé à l'Académie de Toulouse, puis s'installa à Paris pour étudier sous la direction de David. En 1801, il remporta le Prix de Rome ce qui lui permit d'aller séjourner à l'Académie de France à Rome. Là-bas, il y découvrit Raphaël et le Quattrocento italien qui marqueront définitivement son style. Ces années italiennes seront les plus fécondes de sa longue carrière. En France, il reste au second plan, bien derrière Delacroix et sera dénigré par les avant-gardistes de la fin du siècle. Il faudra attendre les années 20 pour qu'il soit réhabilité, par Picasso, qui de son oeil noir, vit et proclama la modernité du peintre. Suite à une commande de la reine de Naples, Ingres réalise, en 1814, l'un de ses chef-d'oeuvres : La Grande Odalisque, une femme de harem allongée avec langueur sur un divan. Trois vertèbres ajoutées par le peintre -ce qui fit scandale- lui donne cette interminable chute de reins qui lui apporte cette irréalité, cet irréalisme et cette intemporalité qui caractérisent les figures féminines d'Ingres. Plus obscur encore est l'objet du désir étrange qui nous rend cette peinture si proche, et si troublante... Quelle est l'histoire qui se cache derrière le visage de cette femme ? Que sollicite-t-elle, de ce regard jeté par-dessus l'épaule, qui semble voir au- delà du spectateur, au delà du plus profond d'elle-même ?
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