L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
En dénicheur de talents toujours bien inspiré, c'est l'incontournable Davide Cali qui a proposé ce livre aux éditions Chocolat Jeunesse. Pour nous, amateurs d'images léchées et d'esthétiques sophistiquées, Il neige avait de quoi nous bousculer. « C'est pas très bien dessiné », a dit ma fille. La vérité, c'est que Marco Viale dessine comme un enfant. Il écrit un peu comme un enfant, aussi, sans s'encombrer de réflexions narratives et de ficelles rhétoriques. En résulte un livre touchant et poétique, et ça, évidemment, on aime. La naïveté brute du dessin accompagne une litanie sans prétention, passant en revue une poignée de gens et de choses sur lesquels tombe la neige. Loin du symbolisme, du sentimentalisme, des clichés, cette petite chronique de la neige qui tombe est pourtant émouvante, en ouvrant une petite fenêtre le temps d'une quinzaine de planches sur un coin du monde, avec ses passants, ses autos, ses chiens, ses gendarmes, ses voleurs, qui partagent le même petit destin d'une heure, celui d'être sous les flocons.
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