Retrouvez tous les conseils donnés lors de la rencontre spéciale BD sur "Un endroit où aller"
La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir. Actarus et sa soeur sont repartis sur Euphor tandis qu'Alcor et Vénusia tentent de mener une vie normale. Mais, des confins de l'espace, surgit le plus puissant des golgoths : l'Hydragon. Alors que le monstre de l'ultime Division Ruine écrase les armées terriennes, les exigences des derniers représentants de Véga sidèrent la planète : sous peine d'annihilation totale, tous les habitants du Japon ont sept jours pour quitter leur pays et laisser les envahisseurs coloniser l'archipel. Face à cet ultimatum, il ne reste qu'un dernier espoir... Goldorak.
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Le héros emblématique des années 1970 est de retour grâce à une poignée de passionnés. Cet album réveille la nostalgie de ceux qui ont grandi avec Goldorak. Plus de quarante ans après sa première apparition, ils rendent un vibrant hommage au plus célèbre des robots de l’espace.
Un petit rappel s’impose donc :
L’Empire de Vega réduit en cendres la lointaine planète d’Euphor. Actarus son prince assiste impuissant à la mort des siens. Il parvient néanmoins à échapper au massacre en s’emparant de Goldorak, le plus puissant des robots de combat. Gravement blessé, par du laserium, Actarus échoue sur terre et trouve refuge chez un ancien médecin devenu scientifique, le professeur Procyon. Procyon soigne Actarus , l’adopte et profite des installations à la pointe de la technologie pour dissimuler Goldorak dans une base souterraine.
Actarus se fait passer pour un terrien et travaille comme garçon d’écurie au ranch du « Bouleau blanc ». Il y fait la connaissance de Banta un autre employé, de Rigel, le propriétaire et de ses deux enfants. Mais le répit est de courte durée, Véga dirige sa soif de conquête vers la Terre et recherche Actarus. A partir de sa base militaire sur la face cachée de la lune, il lance une série d’attaques contre la « Planète bleue ». Actarus et Godorak combattent jusqu’à leurs dernières forces ces Golgoths, Anterak et Monstrogoths. Dans cette lutte Actarus est aidé par Alcor, ancien pilote, Venusia et Phénicia , la sœur d’Actarus qui, elle aussi a miraculeusement échappé au massacre, ce quatuor constitue « la Patrouille des Aigles »
Enfin victorieux après des années de combats, c’est le cœur brisé qu’Actarus et Phénicia quittent leurs amis et repartent sur Euphor afin de tenter de refonder une civilisation.
L’action de cet album se situe bien des années plus tard. Les différents héros ont vieilli et ont eu une trajectoire de vie surprenante, leur personnalité sera plus adulte, voir désabusée pour certains. Nous retouvons un Actarus plus sombre et fragilisé, hanté par un évènement qui a eu lieu sur Euphor.
La vie avait repris sur Euphor mais Vega qui cherchait toujours Actarus les a à nouveau tous décimés. Actarus s’est battu jusqu’au bout, mais voyant Phénicia blessée, il a laissé s’échapper une soucoupe amirale de Vega.
Revenu sur Terre pour faire soigner Phénicia, il cache Goldorak et se laisse prendre par les militaires afin de laisser une chance à sa sœur. Actarus, prisonnier des militaires refusera toujours de leur livrer Goldorak. Mais les derniers représentants de Vega envoient sur Terre le plus puissant des golgoths « l’Hydragon » et exigent l’évacuation totale du Japon sous sept jours sous peine d’annihilation totale. Face à cet ultimatum, il ne reste plus qu’un dernier espoir ….Goldorak.
Le graphisme, dynamique et coloré, effectué à plusieurs, est extrêmement efficace, fluide et lisible, en tout point fidèle à son créateur.
Après 10 ans d'absence nous retrouvons le robot de l'espace, Goldorak (Grendizer) est connu autant en dessin animé qu'au travers les jouets un symbole de la Japanimation. Le graphisme est moderne, un véritable plaisir de retrouver ce nouvelle album.
Se replonger dans l'univers de Goldorak plus de 40 ans après ses aventures télévisées fait forcément quelque chose. Le dessin animé a bercé l'enfance de nombreux quadragénaires et quinquagénaires et l'intérêt était de découvrir ce que les illustrateurs et auteurs en font en 2021. L'autre intérêt était aussi de redécouvrir Goldorak avec ses yeux d'adulte et donc forcément davantage de prise de recul, d'analyse et un avis critique plus affiné. Le pari était donc de donner une suite aux aventures du prince d'Euphor et de tous les personnages du dessin animé tout en conservant l'esprit des aventures originelles. Ce pari est réussi avec des aventures qui se déroulent 10 ans après la fin des troupes de Véga. Le pitch est qu'une nouvelle bataille s'annonce car toutes les troupes de la planète Arkhen d'où sont originaires les méchants de l'histoire n'ont pas disparu et un vilain golgoth, l'hydragon, menace à nouveau la Terre. Goldorak doit revenir ...
On retrouve avec plaisir Actarus, Alcor, Vénusia, Phénicia, le professeur Procyon et tous les autres dans ce roman graphique de 167 pages. Les dessins et les textes très sont réussis.
Le contenu nous interroge aussi sur des problématiques actuelles comme l'exil et l'accueil d'autres populations, avec la difficulté à cohabiter ensemble.
Une belle découverte !
Goldorak, Go !!!!
Beaucoup de descriptions de l'album déjà, je me retrouve plutôt dans les commentaires et je ne vais donc pas en rajouter inutilement.
Juste un poil déçu par le scénar feel good, très american movie, mais on sent la sincérité et le plaisir des auteurs, ce qui efface la sensation.
En lisant ce Goldorak, j'ai beaucoup pensé à l'hommage pour un autre petit robot de notre enfance, mise en oeuvre dans les années 2000 par Naoki Urasawa au travers du manga Pluto. Astro Boy aussi aurait pu nous sortir des griffes de Véga :).
Dix ans se sont passées depuis la fin de la guerre entre les forces de Véga et Goldorak.
Chacun a repris le cours de sa vie. Actarus et Phénicia sur leur planète Euphor, Alcor est un milliardaire à l'entreprise florissante et Vénusia jeune interne à l'hôpital. Alcyon quant à lui, s'est réfugié comme moine bouddhiste dans un temple.
Mais un jour l'Hydragon, très puissant golgoth resurgit avec l'exigence de laisser les Japonais quitter leur pays rapidement pour pouvoir s'y installer. Goldorak va devoir reprendre du service.
j'ai beaucoup apprécié de retrouver les héros qui ont baigné mon enfance et surtout celle de mes frères.
J'aime beaucoup cette suite réalisée par ces talentueux auteurs français. Elle respecte l'auteur initial, l'histoire n'est pas farfelu et pose mine de rien, les problèmes de l'exil, de l'immigration, des réfugiés, du génocide à travers le genre science fiction.
C'est un peu réticente que je me suis lancée dans l'œuvre. Reticente d'abord parce que le battage médiatique était tel que je me demandais s'il restait quelque chose à découvrir. Ensuite parce que le très grand format avec une couverture rigide ne me renvoyaient à aucune madeleine de Proust. Enfin, parce que j'ai été deroutée en voyant le graphisme BD, bien casé et propre (je m'attendais à des codes mangas).
Et là, je me lance. Je cherche des repères, cet Alcor inconnu, et Venusia méconnaissable. Pourquoi ? Je cherche ceux que je connais, je cherche l'ellipse qui m'amène jusqu'à mon époque. Je cherche Actarus et Goldorak. Finalement, je suis comme Alcor, Venusia et tous les japonais : nous a-t-il oublié ?
Et tout s'enchaîne. Encore un peu désarçonnée graphiquement par cet Actarus abattu, rongé de culpabilité et avachi, j'intègre vite les nouveaux repères et l'ellipse narrative prend tout son sens : que s'est il passé sur Euphor ? Va t il nous aider encore ou nous abandonner ?
Et c'est parti. L'histoire est captivante, le dessin et la couleur magnifiques, la réflexion individuelle et collective est subtile et d'actualité. La question migratoire d'une certaine façon est centrale mais sans clichés, ni jugement, ni morale. Tout le questionnement d'Actarus sur le sens de nos actes, la destruction injuste et brutale (symboliquement ça peut être la perte de quelqu'un, ou d'un emploi, devoir tout recommencer mais pourquoi?), ou les dilemmes éthiques (utiliser
les armes des ennemis ?), traversent ce Goldorak d'une manière intime et fine.
C'est une très belle œuvre.
La fin est peut-être mon seul bémol : un migrant oui, mais pas tout un peuple. Les autres meurent et ça règle ainsi toutes les questions politiques, génétiques, culturelles, etc. C'est ainsi que je le perçois. Je me trompe sûrement...
Quel plaisir de retrouver Goldorak, robot géant des années 1970, dans une magnifique BD réalisée par des français ! L’action se déroule dix ans après le dernier épisode du dessin animé de la série TV. Nostalgie quand tu nous tiens...
Le résultat est à la hauteur de mes espérances : scénario passionnant riche en rebondissements et en action, planches magnifiques, belles couleurs (Bravo aux dessinateurs et au graphiste), personnages plus vieux mais toujours aussi attachants.
J'ai beaucoup aimé les bonus en fin de volume c'est-à-dire le making-of de la BD. On découvre beaucoup d'infos intéressantes (photos et croquis aussi) sur la genèse et la construction du projet.
Une version collector est aussi sortie mais tout a été vendu en précommande en une matinée (rien d'étonnant !)
Bref « Goldorak » est une réussite totale. Une BD réalisée par des fans pour des fans.
Alors là franchement respect. Il fallait oser s'attaquer au mythe et le défi a été relevé de la plus belle des manières. Superbe album tant pour le scénario que pour les dessins. J'ai adoré. C'est un gros coup de coeur !! Et merci aux auteurs de nous avoir offert ce magnifique album !!
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