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La charité nous fascine. En méditant sur le personnage de l'hôtelier mis en lumière par Rembrandt dans sa représentation de la parabole du bon Samaritain, l'auteure se propose de montrer pourquoi ce modeste aubergiste n'a pas usurpé sa place au sein du grand récit de l'amour universel.
Nous sommes en 1630. Rembrandt peint le bon Samaritain. Mais il le fait de manière inhabituelle : c'est la toute fin de l'histoire qu'il choisit de nous montrer, et notamment le personnage tiers qu'est l'hôtelier dans cette parabole. Celui-ci devient ainsi, en plus du bon Samaritain, un autre visage de la charité.
La conviction qui anime ce livre, c'est qu'on ne saurait comprendre l'amour du prochain sans tenir ensemble ces deux figures : celle du bon Samaritain et celle de l'hôtelier. Celle de la rencontre interpersonnelle par laquelle nous tâchons de nous faire proche de quiconque et celle du service impersonnel par lequel nous allons à tous. Mais ces deux tâches ne sont pas de même nature. Inventer une rencontre singulière exige un effort soutenu d'attention. Organiser un service collectif suppose le renfort d'une institution. La première voie est éthique et morale, la seconde est politique et économique.
Dans la veine d'Emmanuel Lévinas ou de Paul Ricoeur, l'auteure considère que le « symbole donne à penser » et que la philosophie gagne à cheminer dans les images de la tradition biblique sans avoir nécessairement besoin de croire qu'elles sont inspirées.
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