"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Florence, huit ans, est seule chez elle lorsqu'on la retrouve dans l'appartement familial, en haut d'un épicerie. Personne ne retrouve la trace de ses parents et elle refuse de dire quoi que ce soit.
Tranquillement, la vérité apparaît à travers son journal personnel, où elle confie ses réflexions et ses observations sur la vie quotidienne.
En apparence, Florence est une petite fille comme les autres. Elle a des amies avec qui elle joue beaucoup. Elle suit des cours de piano, elle interprète Ode à la joie de Bétovune au piano. Elle n'a pas de jouets. Elle n'aime pas en prendre soin. Quand son papa et sa maman se querellent, ça l'exaspère. Alors elle chante du Katy Perry dans un anglais approximatif.
Baaaabiyouhahfaaaillouhwah.
Et elle écrit dans son journal intime lequel nous apprend petit à petit la réalité de Flo, qui est en fait... terrifiante.
La petite Florence, 8 ans, est toute seule lorsqu’on la découvre chez elle. Ses parents semblent avoir disparus. Où sont-ils passés ?
A travers son journal intime le lecteur découvre à la fois qui est cette petite fille et il nous apporte toutes les réponses que l’on se pose et plus encore… !!
L’entrée dans le roman est au début un peu gênant pour 2 raisons, d’abord parce que l’auteur est québécois et utilise donc forcément des mots et des tournures de phrases typiques qui de prime abord surprennent.
Si on comprend certains mots par rapport au contexte, j’avoue avoir séchée sur 2 ou 3… pas compris… Quant au « dépanneur », j’avoue avoir mis un peu de temps à comprendre ce que c’était… Le père de la petite Florence travaille au dépanneur situé au rez de chaussée de la maison nous dit-on. J’ai d’abord pensé que c’était un garage et que le père était donc garagiste, mais non. Un dépanneur au Québec c’est une petite supérette… rien à voir donc avec ce que je croyais.
La deuxième raison c’est que l’on découvre la majeure partie de l’histoire à travers le journal intime d’une gamine de 8 ans donc pas toujours bien formulé.
Passées ces petites « gênes », on est peu à peu littéralement happé par l’histoire. On veut savoir ce qu’il en est.
La petite Florence nous dévoile sa façon de penser et sa petite vie. On constate rapidement que cette gamine manque clairement d’empathie… (une des marques des plus grands psychopathes…). C’est une grande fan de films d’horreurs qu’elle regarde quasiment tous les jours ou presque avec sa mère… Quelle bonne idée pour une enfant de 8 ans…
Ses attitudes ou croyances, ainsi que les questions qu’elle se pose m’ont surprises pour une enfant de 8 ans. Elle m’a paru souvent très immature.
Pour fréquenter moi-même de nombreux enfants de cet âge-là, j’ai trouvé qu’elle avait souvent des raisonnements inférieurs à son âge, plus proches de ceux d’enfants de 4 ou 5 ans.
Bref, au fil des pages cela n’empêche pas qu’on devienne addict car on se rend bien vite compte que de toute façon ce n’est pas une enfant comme les autres…!
Arrivé à la moitié du livre on sait ce qui est arrivé aux parents et je m’interrogeais sur la suite… qu’allait-il se passer en dehors de l’enquête de police ? Et là une claque ! Non… plusieurs claques ! L’auteur nous réserve de nouvelles surprises, et pas des moindres auxquelles je ne m’attendais pas du tout !
Le rythme du roman est lent mais addictif. Une gamine franchement dérangée et terrifiante qui fait froid dans le dos !
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