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Fahrenheit 451

Couverture du livre « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070415731
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la... Voir plus

451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite pour le bien collectif.Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement poursuivi par une société qui désavoue son passé.

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Articles (2)

Avis (29)

  • 250 pages qui ne manqueront pas de vous faire réfléchir à notre participation à tous, volontaire ou non, à l'appauvrissement de notre esprit critique et de notre libre arbitre. A quoi servent les livres? Sont-ils dangereux par essence? C'est l'avenir de la pensée lui-même qui est au coeur de ce...
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    250 pages qui ne manqueront pas de vous faire réfléchir à notre participation à tous, volontaire ou non, à l'appauvrissement de notre esprit critique et de notre libre arbitre. A quoi servent les livres? Sont-ils dangereux par essence? C'est l'avenir de la pensée lui-même qui est au coeur de ce roman. Intéressant.

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  • Un livre vertigineux, tant il est proche de ce qui se vit ici ou là et de ce que nous pourrions vivre – car nous dansons sur un volcan…
    Un livre qui ouvre sur un véritable espoir et qui nous indique la voie de notre responsabilité : être les veilleurs d’une culture humaine qui ne doit pas...
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    Un livre vertigineux, tant il est proche de ce qui se vit ici ou là et de ce que nous pourrions vivre – car nous dansons sur un volcan…
    Un livre qui ouvre sur un véritable espoir et qui nous indique la voie de notre responsabilité : être les veilleurs d’une culture humaine qui ne doit pas mourir… trop vite.

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  • Il n'y a pas de plaisir plus intense pour Guy Montag que de voir un livre au bout de son lance-flammes. Pompier d'élite, il a pour tâche de brûler les livres, devenus illégaux car possiblement subversifs. Montag jouit donc du plaisir d'incendier sans se poser de questions, sûr de son bon droit...
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    Il n'y a pas de plaisir plus intense pour Guy Montag que de voir un livre au bout de son lance-flammes. Pompier d'élite, il a pour tâche de brûler les livres, devenus illégaux car possiblement subversifs. Montag jouit donc du plaisir d'incendier sans se poser de questions, sûr de son bon droit et adhérant totalement aux lois d'une société qui a banni l'écrit et la réflexion au profit du divertissement pur. C'est une voisine fraîchement installée dans son quartier qui va troubler sa sérénité. La jeune fille d'à peine 17 ans lui pose un simple question : "C'est vrai qu'autrefois les pompiers éteignaient le feu au lieu de l'allumer ?". Montag commence par rire de cette aberration, mais la graine du doute s'est plantée dans sa conscience. Le soir quand il rentre chez lui, Clarisse semble l'attendre pour lui faire la conversation, évoquant les joies simples d'une promenade, la contemplation de la lune, parlant des livres qu'il brûle avec de moins en moins de conviction. Il lui semble qu'il communique plus et mieux avec cette inconnue qu'avec l'épouse qu'il retrouve chez lui plantée devant ses écrans géants. Quand elle disparaît soudainement, Montag perd pied et passe dans l'illégalité en cachant des livres.

    D'une écriture presque froide, Ray BRADBURY raconte une société futuriste où la lecture est interdite. Synonymes d'un savoir devenu inutile, les livres sont brûlés et leur détention formellement interdite. Ils ne sont pas nombreux ceux qui s'élèvent contre cette loi liberticide. D'autres divertissements bien plus grisants sont venus remplacés l'acte de lire. Dans chaque foyer, les écrans géants déversent des fictions interactives réduites à leur plus simple expression. Partie prenante dans ces scénarios minimaliste, l'individu se grise de bruit et de fureur, croit trouver là une famille. A l'extérieur non plus on ne flâne pas. Se promener est tout aussi répréhensible que lire, on préfère rouler sans limitation de vitesse, parcourir à toute allure des centaines de kilomètres pour se vider la tête. Aucun répit, jamais. Même la nuit, on peut rester connecté grâce à une prothèse auditive. Sans cesse sollicité, l'homme n'a plus le temps pour la réflexion, donc la critique.
    Montag, pompier comme son père, aime incendier les bibliothèques. Pourtant, sans qu'il en soit lui-même conscient, il abrite un terreau contestataire. N'a-t-il pas caché un livre dans un conduit d'aération de sa maison ? Début de rébellion ou simple curiosité envers cet objet controversé dont il ignore tout ? Une rencontre va changer le cours de son existence, sa première rencontre avec un être humain doué de raison. En de brèves rencontres, la jeune Clarisse va lui faire entrevoir un autre monde possible, un monde où l'on prendrait le temps de discuter, d'apprendre, de s'émerveiller. Pour Montag, c'est une révélation. Désormais, il veut savoir, connaitre, trouver des réponses et surtout sauver les livres. Hors-la-loi, il fuit sa vie, sa femme, ses collègues et rejoint les hommes-livres, hommes-libres, qui apprennent par coeur le contenu des ouvrages les plus précieux pour en garder une trace malgré les autodafés.
    Bien qu'écrit en 1953, Fahrenheit 451 n'a rien perdu de son côté visionnaire. Soixante ans après, les livres sont toujours en danger. C'est par la culture que les sociétés totalitaires asservissent les peuples. En brûlant des livres, en les censurant, les interdisant pour ne montrer que ce qui sert et justifie l'autorité. Les écrans ont bien envahi les foyers : les portables, ordinateurs, tablettes qui remplacent les vraies conversations, les programmes télévisés indigents qui ne nécessitent pas de réfléchir, les informations mises en scène comme des productions hollywoodiennes. La famille évoquée par BRADBURY est étrangement proche des amis que l'on se fait sur les réseaux sociaux : des liens sans profondeur, interchangeables à l'infini.
    Une lecture nécessaire, ode à la liberté de penser et bien sûr à la littérature qui en est l'un des vecteurs.

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  • Excellent livre, à lire avant de voir le formidable film réalisé par François Truffaut

    Excellent livre, à lire avant de voir le formidable film réalisé par François Truffaut

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  • Dans un monde où la lecture et les livres sont devenus interdits, Montag, pompier, est chargé de brûler les maisons susceptibles de contenir des livres après que les propriétaires soient arrêtés par la police. Un soir, en rentrant chez lui, il fait la connaissance de Clarisse, une jeune fille...
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    Dans un monde où la lecture et les livres sont devenus interdits, Montag, pompier, est chargé de brûler les maisons susceptibles de contenir des livres après que les propriétaires soient arrêtés par la police. Un soir, en rentrant chez lui, il fait la connaissance de Clarisse, une jeune fille pas comme les autres qui par ses questions le font douter du bien fondé de ses actes... Commence alors pour Montag une véritable remise en question : les pompiers ne devaient-ils pas éteindre le feu au lieu de brûler les livres ? Est-il réellement heureux ? Qu'ont de si dangereux les livres ?

    Ce livre trainait depuis un bout de temps dans ma PAL et lorsque j'ai su que l'auteur était décédé cette année et que sur Livraddict, Felina organisait une lecture commune sur ce livre, je me suis dit que c'était une bonne occasion de le sortir de ma PAL et de découvrir ce véritable classique de la SF !

    Le livre est composé de trois parties : la première met en avant sa rencontre avec Clarisse et sa remise en question sur sa vie ; la deuxième présente la découverte des livres par Montag et enfin la dernière est synonyme de la rebéllion de Montag. Pour un livre de SF, je trouve qu'il est très facile d'accès !

    Ce qui m'a beaucoup surpris c'est de voir que ce livre est toujours d'actualité, en effet, ce livre a pourtant été écrit en 1953, mais les réflexions présentes dans le roman sont toujours valables à l'heure actuelle ! On peut dire que ce livre a une véritable valeur éternelle et universelle ! Bon en même temps, j'espère que l'on n'arrivera jamais à une ére où le livre aura peu à peu disparu, voire sera complétement interdit ! C'est un bien trop précieux qu'il faut avant tout protéger !

    J'ai lu ce livre très rapidement, en à peine un jour et demi et pourtant j'avais eu peur de ne pas l'avoir lu pour aujourd'hui ! Le style est facile à lire et les réflexions apportées par l'auteur donnent à réfléchir ! La préface signée Jacques Chambon apporte un petit plus au livre et à l'histoire !

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  • 451 degrés Fahrenheit. La température à laquelle un livre s’enflamme selon Bradbury. Et le symbole, avec la Salamandre (animal de feu), des pompiers dans la société décrite ici.
    Fahrenheit 451 est publié aux États-Unis pour la première fois en 1953. On est en plein dans le maccarthysme, la...
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    451 degrés Fahrenheit. La température à laquelle un livre s’enflamme selon Bradbury. Et le symbole, avec la Salamandre (animal de feu), des pompiers dans la société décrite ici.
    Fahrenheit 451 est publié aux États-Unis pour la première fois en 1953. On est en plein dans le maccarthysme, la poussée la plus extrême de la peur du “péril communiste” née quasiment aussitôt après la Seconde Guerre Mondiale. L’affaire la plus retentissante de cette période fut celle des époux Rosenthal, arrêtés en 1950, condamnés en 1951, et finalement exécutés en 1953. Il est fort probable que Bradbury ait imaginé Fahrenheit 451 après les débuts de cette affaire,et après les premières persécutions dans le milieu littéraire et artistique envers les personnalités soupçonnées de sympathie communiste (le maccarthysme a poussé Charlie Chaplin à s’exiler, par exemple, et Philip K.Dick a développé sa paranoïa du fait de ses sympathies communistes).
    On pouvait alors se faire arrêter sur simple dénonciation sans preuves, tellement on avait poussé la peur et le fascisme.

    Bon, je devine que je vous emmerde avec mes leçons d’Histoire, mais il est parfois important de resituer le contexte d’une œuvre. Surtout pour celle-ci.
    Car on entre ici dans une société totalitaire, dénuée d’esprit critique et de réflexion, qui n’hésite pas à nier son Histoire, et qui cristallise tout cela par la prohibition du média qui permet le plus, depuis bien longtemps, de transmettre des idées et de faire réfléchir, en plus d’imaginer : le livre.

    Nous sommes non seulement dans une critique ouverte du maccarthysme, mais aussi de la société en général, qui est encore valable aujourd’hui. Dans la société selon Bradbury, on a annihilé tout esprit critique, toute possibilité de réflexion.
    Par la prohibition, bien sûr, mais aussi par la technologie, le matraquage publicitaire…

    Pas une fois on a le temps de réfléchir, ici. Pris dans la vitesse (les voitures roulent à un minimum obligatoire de 80 kilomètres/heure, et on est plus souvent dans les 150…), le matraquage publicitaire (pubs agrandies pour s’adapter à la vitesse, messages répétés dix fois…), et un incessant verbiage vide (la télé est remplacée par les murs qui transmettent d’affligeantes banalités vides de sens et de réflexion), le peu de temps libre qu’on peut avoir est en fait du temps de cerveau disponible pour du formatage par la pub et la société.
    Tiens, ça me rappelle ce que l’ancien patron de TF1 disait vendre à Coca-Cola à travers ses espaces pubs… Quand je disais que le propos restait valable.

    Société mécanisée, fascisée, automatisée, paranoïaque… Une description bien pessimiste, mais tel était le maccarthysme. Et telle est (enfin, moins ^^) notre société actuelle, entre pubs et télé-réalité.

    Il suffit d’un grain de sable, d’une seule prise de conscience, pour gripper et contrarier la machine. Et ici, ce grain de sable s’appelle Guy Montag. Un pompier qui va commencer à avoir des doutes sur le bien fondé de sa mission, et va se rebeller lentement contre le système en voulant faire la lumière sur lui-même et ses doutes.
    Et il va découvrir comment on en est arrivé là grâce à un autre personnage…

    C’est simple. On y est arrivé en se taisant, en ne réagissant pas, et la majorité fascisante a pris le pouvoir.
    Ce livre n’est pas un simple livre de SF. C’est un cri d’alerte, une invitation à réagir face à ce qui ne va pas, une demande à se lever et se battre pour ce qui est juste et pour préserver l’Histoire, le patrimoine, la réflexion…

    Et il est toujours aussi actuel.
    Bien plus qu’un simple livre, c’est une pièce maîtresse de la société et de la liberté d’expression et de pensée.

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  • Stupéfiant ! Un monde où le livre est indésirable, condamné... Le lecteur devient criminel... A découvrir...

    Stupéfiant ! Un monde où le livre est indésirable, condamné... Le lecteur devient criminel... A découvrir...

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  • Inspiration des autodafés ou comment ne pas brûler nos rêves !!! Un livre qui justifie de posséder tous les autres. Une contre-utopie à méditer.

    Inspiration des autodafés ou comment ne pas brûler nos rêves !!! Un livre qui justifie de posséder tous les autres. Une contre-utopie à méditer.

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