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"placé du côté de la légèreté, du sourire, le roman de pouchkine est unique dans la littérature russe : il n'apprend pas à vivre, ne dénonce pas, n'accuse pas, n'appelle pas à la révolte, n'impose pas un point de vue, comme le font, chacun à sa façon, dostoïevski, tolstoï, ou, plus près de nous, soljénitsyne et tant d'autres, tchekhov excepté.
En russie, chacun peut réciter de larges extraits de ce roman-poème qui fait partie de la vie quotidienne. a travers l'itinéraire tragique d'une non-concordance entre un jeune mondain et une jeune femme passionnée de littérature, il est, par sa beauté, par sa tristesse et sa légèreté proprement mozartiennes, ce qui rend la vie vivable. " andré markowicz, qui s'applique depuis des années à faire connaître la richesse de la littérature classique russe, propose ici une remarquable traduction en octosyllabes rimés du chef-d'oeuvre de pouchkine.
Au carrefour des genres, Pouchkine signe là une œuvre qui aura mis plus de dix ans à voir le jour. Sa forme versifiée aura de quoi étonner (voire effrayer) mais il nous faut vraiment peu de temps pour nous laisser porter par le rythme du phrasé d’une grande fluidité. L’histoire se déroule à la manière d’une tragédie en cinq actes – sans toutefois se priver des enjeux du genre romanesque – et la forme versifiée lui confère une certaine légèreté et facilité de lecture. Ce livre est une vraie curiosité dans le paysage littéraire malgré la banalité des thèmes traités (amour, honneur et amitié) et ce fut un vrai plaisir de lecture pour moi qui suis pourtant une grande amoureuse des romans-fleuves du XIXe. Enfin, ces lignes permettent également de laisser une place, au détour de quelques vers, à la voix de Pouchkine qui pose une réflexion sur la littérature et la poésie, ce qui n’est jamais désagréable…
La chronique complète: https://aumilieudeslivres.wordpress.com/2016/07/28/eugene-oneguine-pouchkine/
J'ai adoré ce livre, la délicatesse de l'auteur, son humour aérien et poétique, cette histoire triste écrite comme un long poème, mélancolique et gai à la fois. La traduction très réussie, fait le pari de l'octosyllabe sans jamais être lourde ou insolite.
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