"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Exploration de la beauté impérissable des derniers grands espaces sauvages américains, En descendant la rivière nous entraîne dans des paysages où le corps et l'esprit flottent librement. Et leur immensité réveille des méditations sur des sujets allant de la vie d'Henry David Thoreau à la militarisation des grands espaces. On y entend alors une condamnation passionnée des coups portés à notre patrimoine naturel au nom du progrès, du profit et de la sécurité. Rempli d'aubes enflammées, de rivières brillantes et de canyons radieux, ce recueil, inédit en France, est chargé d'une rage sincère et déchaînée contre la cupidité humaine.
En descendant la rivière avec Edward Abbey, nous retrouvons l'auteur américain poète et provocateur à son meilleur, au moment où nous avons le plus besoin de lui.
A grands coups de rames et de mots, Edward Abbey nous entraine dans son sillage sur les rivières sauvages américaines.
Il met sa plume, sa poésie et son humour aussi au service de sa colère face à une nature sacrifiée. Son récit navigue, tourbillonne, se faufile entre réflexion philosophique et émerveillement poétique.
Un texte puissant et fin, drôle et passionné !
S’il fallait emmener un seul livre sur une île déserte, je crois que ce serait celui-là, tant il a de multiples facettes.
C’est à la fois un récit d’aventure avec des descentes de rivières impressionnantes où l’on s’immerge dans des paysages encore sauvages, et c’est aussi une réflexion philosophique sur la place de l’homme dans son espace naturel, passé, présent et à venir.
Belles, vivantes et dangereuses, les rivières américaines, au fond de leurs canyons escarpés, imposent le respect aux hommes et aux femmes qui les parcourent. La Tatshenshini, la Green, la Colorado et bien d’autres cours d’eau, du Yukon Canadien jusqu’en Arizona en passant par l’Alaska et l’Utah, ces rivières, « flux sanguin de la nature », obligent l’homme à faire corps avec elles et résistent à sa domination.
Edward Abbey, le philosophe de la nature, part du principe que « la domestication de la Nature nécessitait et engendra la domestication des êtres humains » et qu’aujourd’hui, « une société qui se sent trop pauvre pour préserver ce qu’il reste de nature sauvage ne saurait mériter qu’on l’appelle civilisation».
Son combat, c’est l’arrêt de l’expansion humaine, la limitation des profits tirés de l’exploitation de la nature et la préservation d’espaces entièrement sauvages.
Onze textes d’une densité sans fond, dans lesquels j’ai puisé autant de sensations que de réflexions et dont je suis sortie grandie, éblouie et convaincue.
Il ne suffira pas d’une seule lecture pour tout appréhender et, installée dans mon île déserte, je sais que j’y trouverai matière à réfléchir, des années durant.
Acerbe, drôle et désabusé, Edward Abbey, l’aventurier érudit, m’a fait sourire plus d’une fois et m’a régalée du début à la fin de cet ouvrage qui fera référence, sans aucun doute.
Décédé en 1989, il a rejoint cette Nature qu’il aimait tant et, du fond de son désert, je l’imagine regarder avec compassion les humains se débattre dans cette prison qu’est devenue notre Planète et qu’ils ont construite de leurs propres mains.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !