C'est devenu une obsession : tous les six mois, Bosch ressort le dossier Marie Gesto, jeune fille dont la mystérieuse disparition n'a jamais été élucidée. En treize ans d'enquête, il n'a rien pu trouver : ni indice, ni suspect, pas même le corps de la jeune victime. Un jour enfin le coupable passe aux aveux, mais Bosch se méfie : pour lui, l'homme n'est rien d'autre qu'un imposteur talentueux doublé d'un bouc émissaire idéal. Une dernière fois, Bosch reprend l'enquête...
Douzième tomes d’Harry Bosch, le livre est une suite de retournements de situation, l’intrigue est bien écrite, de nombreux personnages primaire et secondaire auquel on s’attachent. Mais pour moi ce tome n’est pas le meilleur de la série, une très bonne première partie, la seconde est plus en demi teinte. On en apprend beaucoup plus sur l’enfance et le passé d’Harry. Un incroyable dénouement.
"Bosch se considérait comme un véritable inspecteur, comme quelqu’un qui prend tout à cœur et ne se moque pas des gens. Tout le monde compte ou personne. C’est toujours ce qu’il disait. Ca faisait de lui quelqu’un qui travaillait bien, mais qui était vulnérable. Les erreurs pouvaient l’atteindre profondément et celle-là était la pire de toutes."
J'aime cette constance chez Connelly. Ses intrigues sont très bien écrites, sans aucunes surenchères de quoi que ce soit. On s'attache énormément à ces personnages récurrents à la psychologie bien fouillée, évoluant de romans en romans. Celui-ci ne fait pas exception à la règle. Captivant, sans temps morts, un vrai plaisir de lecture comme d'habitude.
Un formidable polar qui nous entraîne dans les quartiers de Los Angeles, plus particulièrement celui qui donne son titre au livre.
Notre inspecteur ne se laisse jamais mener par les forces au pouvoir au-dessus de lui, il réfléchi bien et beaucoup, est un peu casse cou et arrive à ses fins, ouf tout fini (presque) bien.
La lecture nous plonge aux tréfonds de l'âme humaine, les sujets abordés sont divers, comme la famille, entre autre, ici, et nous donnent à voir un côté sombre de Los Angeles.
Les course poursuites y sont haletantes avec des trucs pour les réussir sans éveiller de soupçons, mais la résolution prend du temps et on peu se sentir essoufflé autant que Bosch avant d'en arriver à la fin.
La traduction française de ce livre laisse toutefois à désirer, ce qui a parfois gâché ma lecture. le prochain se fera en anglais.
Un très bon cru des enquêtes de l'inspecteur Bosch. C'est noir. bien envoyé.
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