L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Voilà six ans que les éditions Unicité publient des haïkus, et ce recueil, il faut bien le dire, est comme une note d'originalité de par le sujet et les deux voix qui s'apprivoisent tout au long du recueil. Véronique Dutreix et Jean Antonini réussissent avec simplicité à nous émouvoir en nous décrivant, chacun de leur point de vue, les raisons de leur présence. La paysanne vit son quotidien à la fois avec légèreté et une force de caractère liée à sa condition. Et pourtant il y a de l'émotion ancrée dans le simple fait que les faits se produisent exactement comme ils doivent se produire. Si la paysanne vit les choses dans la profondeur de son détachement, lui, le passant, regarde les oiseaux, les vaches et parfois s'interroge. Il appréhende aussi les événements comme quelqu'un de neuf, mais qui connaît. Il n'est pas dans l'action, et il prend du plaisir à regarder, à écouter, à taquiner la paysanne. La paysanne sent, lui il imagine, et chacun y va de sa touche, de sa sensibilité. Les haïkus en tout cas sonnent juste jusque dans leur humour, ce qui est rare. Mais le plus extraordinaire c'est que chaque haïku nous donne à voir justement l'extra- ordinaire dans l'ordinaire et provoque souvent comme une émotion qui touche le coeur.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique