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La guerre que l'État d'Israël mène contre le peuple palestinien dure depuis des décennies. Les Palestiniens ont été victimes d'un nettoyage ethnique en 1948 qui en a fait un peuple de réfugiés, en partie importante sur ses propres terres. Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est sont occupés depuis 1967 et des centaines de milliers de colons israéliens se sont installés dans ces territoires. Gaza est bouclé par terre, par mer et par air depuis 2007.
Ce qui se passe depuis le mois d'octobre 2023 dépasse tout ce qui était imaginable : la quasi-totalité des bâtiments et des infrastructures de la bande de Gaza ont été pulvérisés. Le nombre de morts ou de disparus à Gaza, rapporté à la population1, équivaut (en juillet 2024) à 1 500 000 morts en France2. 70% des morts sont des femmes et des enfants. Les dirigeants politiques israéliens ont, dès le 7 octobre, considéré que les Palestiniens comme des « animaux humains3Â ». Plusieurs d'entre eux ont ouvertement appelé au meurtre des civils. Les journalistes ont été particulièrement visés4.
La quasi-totalité de la population a vécu plusieurs déplacements forcés et survit sous la tente, voire sans autre abri que quelques morceaux de plastique5. L'occupant organise la famine.
Les images de parents transportant les corps déchiquetés de leur enfant ou les déclarations de jeunes expliquant qu'ils n'ont plus de parents et qu'ils auraient voulu disparaître avec eux sont arrivées sur nos écrans. Les photos des centres de torture où les prisonniers sont ligotés, les yeux bandés aussi.
Cette boucherie est aussi une guerre de l'information. La version israélienne du 7 octobre a été imposée comme étant la réalité. Gaza a été incroyablement diffamée, ses habitants étant décrits comme des barbares terroristes.
L'Occident, et en particulier le gouvernement états-unien, a soutenu et armé un gouvernement coupable, au vu et au su de tous, de crimes contre l'humanité. En France, le gouvernement a tenté de criminaliser l'antisionisme et le mouvement de solidarité aux droits du peuple palestinien.
Et puis, c'est le monde à l'envers : tout ce que le monde compte de racistes et de suprémacistes soutient le génocide en cours et accuse la gauche d'être antisémite.
Une même séquence temporelle voit se dérouler les événements sanglants en Israël/Palestine et la poussée de l'extrême droite néofasciste en France. Des deux côtés il y a réécriture de l'histoire, barrières morales qui s'écroulent et amnésie. 39% des électeurs d'Oradour-sur-Glane6 ont voté Rassemblement National aux élections législatives, indice inquiétant d'une amnésie collective : ils ne voient pas que les néofascistes d'aujourd'hui puisent leurs racines chez les assassins d'hier. Et 43 % des Français habitant en Israël qui ont voté aux élections européennes ont choisi la liste d'Éric Zemmour, l'homme qui a affirmé que Pétain était le sauveur des Juifs français7.
Le but de ce livre est de retracer une histoire cohérente qui donne du sens là où le discours dominant essaie de le détruire. Une histoire qui démonte les mensonges fondateurs du sionisme. Une histoire qui montre que le sionisme n'est pas seulement une idéologie criminelle. C'est aussi une injure à l'histoire, à la mémoire et aux identités juives. Et c'est une idéologie suicidaire. Personne ne peut penser que ces crimes de masse pourront durer indéfiniment.
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