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Ce livre n'est ni une autobiographie proprement dite, ni un ouvrage de droit.
Il raconte le cheminement qui a conduit Luc Walleyn à s'engager pour les droits humains, à lutter contre l'impunité de ceux qui les piétinent, à prendre la défense de victimes de génocide, d'esclavage et d'autres crimes contre l'humanité. Ce chemin fut marqué par des affaires judiciaires retentissantes, dont certaines ont trouvé une place dans l'histoire de la Belgique et d'autres pays.
Pendant cinquante ans, l'auteur s'est présenté devant des juges belges, étrangers et internationaux pour tenter, avec un succès variable, d'empêcher ou de faire cesser les atteintes aux droits fondamentaux, d'en réparer en partie les dommages ou de faire poursuivre et punir les responsables.
Luc Walleyn est aussi un précurseur de la justice transitionnelle. Comment reconstruire un tissu social lorsque l'on est susceptible de rencontrer, à chaque coin de rue, l'assassin de son père, le bourreau de ses enfants ? Comment concilier justice et avenir, réparation et pardon ?
L'ouvrage consiste en un partage de cette expérience et offre une voix aux gens qu'il a défendus et dont les droits à la liberté et la dignité ont été bafoués. Il doit se lire comme un espoir que représentent l'engagement et le respect absolu des droits humains.
Luc Walleyn est un avocat belge, ancien président d’Avocats Sans Frontières (ASF) et conseil à la Cour pénale internationale (CPI). Il retrace dans cet ouvrage un parcours professionnel de 50 ans.
Né dans une famille flamande catholique, c’est au cours de ses études universitaires qu’il se met à fréquenter les milieux d’extrême gauche.
Devenu avocat, il s’engage du côté des plus vulnérables : étrangers, migrants, victimes de crimes contre l’humanité et de génocide, toujours dans le but de faire respecter leurs droits fondamentaux.
Devant les tribunaux belges, il a notamment assisté des victimes de racisme et de violences policières, et représenté le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme dans son combat contre le Vlaams Blok, parti flamand d’extrême droite, finalement dissout en 2004.
Au niveau international, il participe à des missions avec ASF au Rwanda, au Burundi, au Kosovo, et intervient aussi à la CPI dans le procès d’un chef de milice de l’est du Congo (RDC). Il s’investit dans de nombreuses affaires de crimes de guerre et contre l’humanité commis au Rwanda, au Liban (Sabra et Chatila), en Sierra Leone, au Guatemala. A ce titre, il vivra de près les déboires de la loi belge de compétence universelle, une loi pionnière mais politiquement trop délicate à appliquer, et dont le champ d’application sera d’ailleurs réduit quelques années plus tard.
A travers ce parcours, l’auteur relate ses succès, ses échecs, son expérience, constate les évolutions du droit international (auxquelles il a parfois contribué), pointe les lourdeurs et lenteurs des procédures (tout en reconnaissant qu’il y va du respect des droits de la défense), et en toutes circonstances défend les droits humains et soutient les victimes.
Un ouvrage très instructif, peut-être pas tout à fait à la portée des non juristes.
#Lisezvouslebelge
PS : je ne félicite pas l’éditeur pour les trop nombreuses coquilles.
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