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L´histoire se déroule à Paris, au xixe siècle. Dupin et le narrateur apprennent qu'un meurtre déroute les policiers français : on a retrouvé les cadavres de deux femmes de la famille Espanaye, une mère et sa fille, vivant en vieilles filles dans un immeuble de la rue Morgue. Le corps de la fille présente des marques de strangulation et était violemment encastré dans le conduit de cheminée. Celui de la mère avait la gorge tranchée net, et se trouvait à moitié démembré sur les pavés de la cour derrière l'immeuble. Or, il n'y a ni mobile pour le crime, ni même une explication plausible. Les fenêtres sont fermées et bloquées de l'intérieur mais personne n'a pu s'enfuir par la porte puisque des gens, entendant les cris, s'y sont précipités. Tous les témoins (les voisins ayant entendu une partie de la scène) s'accordent à dire qu'il y avait deux voix, bien distinctes, dont une grave, parlant français. Cependant, personne ne peut s'accorder sur la deuxième qui paraît étrangère à tous les témoins. Ceux-ci sont pourtant de nationalités diverses et variées.
Dupin décide de résoudre l'affaire. Grâce à ses contacts dans la police, il peut fouiller le lieu du crime, et grâce aux indices, parvient à la solution sans que le lecteur ne le sache à ce moment-là.
Double assassinat dans la rue Morgue d’Edgar Allan Poe, Les Éditions de Londres, 2017
Cette nouvelle, considérée comme un des premiers récits policiers modernes de l’histoire littéraire, a été publiée en 1841 dans le Graham's Magazine. On y note la 1ère apparition d’Auguste Dupin, un personnage de détective français créé par Poe.
Une scène de crime particulièrement spectaculaire et violente dans un logement d’une rue tranquille de Paris : on a retrouvé le corps d'une jeune fille encastré, la tête en bas, dans le conduit de la cheminée de la maison qu'elle occupait avec sa mère, laquelle gisait dans la cour pavée, en bas de l'immeuble, la gorge tranchée, la tête détachée du tronc… Du désordre, un rasoir ensanglanté, des touffes de cheveux arrachés, des objets et du mobilier vandalisés…
Un mystère de la chambre close : les fenêtres étaient bloquées de l'intérieur à l'aide de gros clous que les policiers ont eu beaucoup de difficultés à retirer.
Des témoignages déconcertants : on aurait entendu des voix, l'une s'exprimant en français, et l'autre, haut perchée, dans une autre langue, indéfinissable, étrangère.
Une enquête basée sur la seule déduction, sur la puissance de l’analyse avec de longs développements dans le récit pour mettre en avant la supériorité du raisonnement sur les apparences et les idées vite faites…
Une narration aux accents parfois gothiques pour frapper les esprits, les entrainer dans des excès imaginatifs avant de livrer une solution finalement très pragmatique… Un petit côté « tout ça pour ça… ».
Une volonté didactique de l’auteur de montrer l’ordre derrière le chaos, de mettre en avant la raison et non les passions…
Un texte à connaître.
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