"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Capitale de la modernité qui se réinvente sans arrêt, "Babel" capitale des étrangers, ville-cinéma, ville de la démesure et des inégalités, Serge July, pour qui s'immerger dans cette ville est un besoin, nous propose son portrait de New York.
" Babel existe et s'appelle New York : la seule métropole au monde construite par des étrangers qui s'y sentent plus chez eux que dans leur pays d'origine. C'est la capitale exemplaire des métis nés au fil des générations, dans la douleur et dans la lente dilution des multiples communautés. New York est aussi la capitale des inégalités : celle des milliardaires et du tiers monde. New York c'est la ville-cinéma : on connaît tout d'elle même si on n'y a jamais mis les pieds.
Ce Dictionnaire amoureux est une somme d'histoires singulières mais toutes extraordinaires, des vies et des portraits enchevêtrés de créateurs et de leurs oeuvres, cinématographiques, littéraires et musicales, mais aussi financières et industrielles. Je raconte les histoires que j'aime, merveilleuses, tragiques, celles des femmes et des hommes qui en sont les héros et qui composent mon portrait de New York.
Excellent livre pour tous ceux qui s’intéressent à New-York.
« Pick and chose » dans la table en fin de volume pour apprendre une foule de choses sur cette ville que je trouve fascinante et sur ceux qui ont fait et continuent à forger ce lieu aux multiples facettes.
Hopper, Balanchine, Malcolm X, Baudelaire, Céline, Dos Passos, Miles Davis, Dali, Dylan, Auster, Armstrong, Woody Allen, Picasso, Lady Gaga, c’est une pluie de courtes biographies de tous les artistes (cinéma, littérature, musique, danse, architecture, peinture) qui ont laissé leurs empreintes dans cette ville aux multiples origines mais c’est aussi l’histoire de la ville en elle-même, de la population, du jazz, du cinéma, des quartiers, des immeubles, des restaurants, des clubs, des ports, des îles, des plages, des parcs, etc.
Il y a même quelques pages consacrées aux huitres dont parle une de mes dernières lectures « Le fond du port » de Joseph Mitchell. Les parcs à huitres avaient été déménagés de la baie dans les années 50 et interdites à la consommation pour cause de typhoïde due à la pollution industrielle des eaux de l’estuaire mais voilà qu’en 2012 suite à l’ouragan Sandy, le maire Michael Bloomberg a fait repeuplé la baie de bancs d’huitres non pas pour leur consommation mais parce qu’elles sont un excellent purificateur d’eau et parce qu’elles servent à consolider le socle de la baie en se fixant sur les rochers.
Une huitre purifie 240 litres d’eau par jour ! Donc un milliard d’huitres est une méga usine de dépollution.
Hormis cela, c’est une foule d’informations sur New York.
L’écriture est vive et tout y est intéressant.
C’est écrit avec un cœur passionné et beaucoup d’érudition saupoudré ci et là d’une touche caustique toujours à propos.
Un grand bravo Mister July !
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