L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Georges Bataille converse sur l'amour et la jouissance avec Timothy Leary et Edith Piaf, Rosa Luxemburg avec Nelson Mandela, Victor Hugo avec Nina Simone, Maya Deren avec Mahatma Ghandi. L'atmosphère libre et fantastique de ce livre, composé de dialogues des morts et de récits de rêves, est celle des contes, dont le gai savoir se transmet de bouche à oreille. Dans les paroles que s'échangent les défunts comme dans les proses de la nuit, les traits sont brefs et clairs, les chutes parfois absurdes dans leur morale, cruelles aussi, souvent tendres. Les récits de rêves traduisent par la fable des sensations, des lectures et des expériences : rêve de la maison de poussière, rêve du chien de Goya, rêve de la vipère noire, rêve de Robert Walser, rêve de Franz Kafka. L'appropriation joue avec le dilemme qui s'installe entre rêvé de et rêvé par, invitant le lecteur à s'inclure dans cette situation onirique, au fil d'anecdotes révélatrices et d'historiettes.
Cela étant, le livre propose de jouir pleinement de notre faculté d'imaginer et de raconter face à ce qui nous inquiète: l'amour et le genre, les relations sociales et les émotions, la mort et notre place dans l'univers, la folie et la logique du progrès, la vérité du langage et le chaos du monde.
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