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Au moment où la Première Guerre mondiale et ses millions de morts ne permet plus de pratiquer des rituels collectifs de deuil, Freud, dont les fils ont participé au conflit armé, choisit de s'intéresser au deuil personnel. Que se passe-t-il quand nous sommes confrontés à la perte d'un être aimé ou à celle d'un idéal ? Pourquoi certaines personnes réagissent-elles par le deuil, qui sera dépassé au bout de quelque temps, alors que d'autres sombrent dans la dépression ? Ce court essai de 1917 est sans doute le texte de Freud le plus cité : il n'est pas possible aujourd'hui de parler du deuil ou de la dépression sans s'y référer. Son public potentiel est très large. Il concerne bien entendu les psychanalystes et les psychiatres, mais aussi les enseignants et les étudiants comme ce fut le cas, par exemple, de La mère suffisamment bonne de Winnicott (PBP nº 595), et plus globalement les non-spécialistes au même titre que Deuil et dépression de Melanie Klein (PBP nº 486). En annexe de la présente traduction, qui est inédite, on trouvera l'article de Karl Abraham auquel Freud renvoie à plusieurs reprises. Avec Deuil et mélancolie de Freud, qui vient s'ajouter à Deuil et dépression de Melanie Klein et Manie et mélancolie de Karl Abraham (PBP nº 772), la PBP propose désormais sur cette question les trois textes fondamentaux de la psychanalyse.
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