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De la lumière à l'infamie. Il n'y a qu'au pays du surréalisme qu'on peut ouvrir un journal télévisé avec une telle manchette à vous mettre KO.
La veille, le 28 août 2018, Stéphane Pauwels, à peine rentré de vacances avec sa compagne, Estelle, était déjà au taquet. En mode interview avec Éric-Emmanuel Schmitt, le dramaturge français, lorsque deux policiers débarquèrent à RTL TVI, pour l'emmener à la PJ de Mons. Stupeur et incompréhension chez l'animateur télé qui ignorait le pourquoi de son interpellation.
Et le voilà parti pour deux bonnes années de galère, pendant lesquelles la justice se la joue grande broyeuse, tandis qu'une certaine presse profite de l'aubaine pour activer la déchiqueteuse. Une inlassable opération démolition qui ne date pas d'hier mais qui, cette fois, stoppe sa carrière du jour au lendemain, des deux côtés de la frontière belgo-française. Toutes les portes de l'Hexagone qu'il avait ouvertes (M6, W9, TF1, RMC, La chaîne l'ÉQUIPE) se referment. Sa famille est en souffrance. Ses proches trinquent. À titre personnel, les dégâts psychologiques causés et la perte de dignité l'incitent même à penser à l'irréparable.
Stéphane Pauwels était devenu le champion de Belgique des audiences et reconnu en France. Une anomalie qui a toujours eu le don de déranger l'intelligentsia audiovisuelle, celle où la jalousie maladive rôde en permanence.
Désolé aussi pour les censeurs de comptoir diplômés et les justiciers auto-proclamés des réseaux sociaux, mais le Steph' est du genre solide.
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