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« Près de soixante ans après sa soutenance, pourquoi faut-il lire la thèse de Georges Rouhette ? »
L'incipit de la préface au présent ouvrage, rédigée par les Professeurs Genicon et Laithier, a le mérite d'aborder d'emblée la question que tout lecteur, juriste ou non, est en droit de se poser. La lecture d'une thèse intitulée Contribution à l'étude critique de la notion de contrat, soutenue certes devant un jury composé de noms aussi prestigieux que René Rodière, Pierre Raynaud et Jean Carbonnier mais en 1965, a-t-elle encore un intérêt alors que la matière a été réformée en profondeur en 2016 ?
La présente publication est en soi une réponse à cette question. À l'évidence, la lecture de cette thèse, souvent citée mais rarement lue puisque difficilement accessible jusqu'à ce jour, s'impose à toute personne s'intéressant au phénomène du contrat. Car le débat suscité par le point de vue adopté par Georges Rouhette, à savoir que le contrat ne serait pas l'expression de la volonté, est loin d'être épuisé.
D'un style littéraire remarquable, suivant une démonstration dont la puissance n'a d'égales que la logique et la rigueur implacable du raisonnement, s'appuyant sur des ressources bibliographiques riches et variées, la thèse de Georges Rouhette reste encore aujourd'hui une source inépuisable d'inspiration et de réflexion. Et ce pour tous les juristes civilistes voire au-delà. Car, pour reprendre l'excipit de la préface, « C'est la marque des grands, Georges Rouhette parle à chacun ».
Voilà pourquoi il faut la lire.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force