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Modifier son choix de consommation en fonction de considérations éthiques et politiques, en refusant d'acheter certains produits ou en privilégiant d'autres ; manifester contre la consommation de masse, l'excès de publicité ou le gaspillage alimentaire ; promouvoir individuellement ou collectivement des modes de vie plus frugaux, privilégiant une consommation plus locale, moins protéinée et fondée sur le partage et le recyclage ; souscrire à des contrats entre producteurs et consommateurs, soutenir des coopératives d'habitats, créer des éco-villages afin d'expérimenter de nouveaux modes de vie, voire des projets de société : ces différents engagements ont en commun de faire de la consommation un mode d'expression de choix politiques.
Comment rendre compte de ces formes de mobilisation, et comment les interpréter ? S'agit-il d'un déplacement de l'engagement politique ou de l'exercice d'une forme singulière de pouvoir des consommateurs ? Quels sont les contours de ces mobilisations, au-delà de leurs pratiques les plus médiatisées ? Derrière l'apparente dimension individuelle de ces pratiques, existent d'importants mécanismes collectifs que Sophie Dubuisson-Quellier décrypte. Elle montre notamment combien cette modalité d'action est l'apanage de groupes très spécifiques d'individus appartenant aux classes moyennes-supérieures à fort niveau d'éducation.
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