Romans policiers et thrillers, français ou étrangers : du suspense et du mystère !
Un groupe de jeunes découvre un cadavre dans la cave d'un manoir abandonné lors d'une exploration d'urbex. Condamné depuis des années, la porte de la cave laisse découvrir le cadavre d'une jeune fille, Solène Bourgeau, attachée sur un poteau avec une croix latine inversée inscrite sur le front, dont la mort estimée remonte au 25 décembre 1999. Lors de l'enquête sur cette mort mystérieuse, la principale suspecte est Camille Jourdain. Seul bémol, elle s'est suicidée en août 2000. Elle était . l'époque la principale suspecte de l'incendie qui a causé la mort de ses parents.
En parallèle, à Montpellier, Johanna Lyngstad vient de recevoir les copies du livre qu'elle a récemment traduit. Cependant, lorsqu'elle voit son nom et prénom écrits en toutes lettres au lieu de son nom de plume, Johanna déchante. Quelques jours plus tard, son compagnon déclare sa disparition. Qu'est-ce qui semble hanter le passé de Johanna pour qu'elle veuille garder son identit. si secrète ?
Au cours de ces deux enquêtes, le nom de Johanna et celui de Camille finissent par se rejoindre. Qu'est-ce qui lie ces deux jeunes femmes au meurtre de Solène Bourgeau 20 ans auparavant ?
Romans policiers et thrillers, français ou étrangers : du suspense et du mystère !
Trois adolescents qui faisaient de l’Urbex dans un manoir abandonné de région parisienne tombent sur un squelette avec une croix inversée gravée sur la boite crânienne. Le groupe de Raphaël Sarda est chargé d’identifier la victime et de résoudre ce cold case qui fait rapidement le tour de la presse et des réseaux sociaux. A l’autre bout de la France, à Montpellier, une jeune femme traductrice panique en découvrant que le dernier ouvrage sur lequel elle a travaillé a publié son vrai nom en lieu et place de son nom de plume. Elle se volatilise en laissant son fiancé en plan, sans explication. Rien ne semble relier ces deux mystères, en apparence…
Parfois, on choisit une lecture un peu par hasard, parce qu’on a lu une ou deux petites critique élogieuse sur les réseaux sociaux, et parfois, on tombe très bien. C’est ce qui m’est arrivé avec le roman de Nicolas Nutten, auteur qui m’était jusqu’ici inconnu et dont « Comme Deux Gouttes de Sang » est le deuxième roman. Sur une trame de thriller classique et bien rodée (après une introduction très intrigante, deux intrigues en alternance, qui semblent d’avoir rien en commun et qui finissent par se recouper vers la fin , sur un rebondissement), « Comme Deux Gouttes de Sang » joue la carte de l’efficacité. Ça se dévore littéralement, car le style est simple, direct, efficace. Les deux intrigues sont limpides, bien structurées et lorsqu’elles se rejoignent, c’est pour mieux laisser la place au suspens d’abord, puis aux rebondissements (au pluriel s’il vous plaît!). Même si on peut légitimement trouver l’ensemble de l’histoire un peu emberlificotée, on ne boude pas son plaisir de lecteur devant ce canevas complexe qui prend place sous nos yeux à partir du dernier tiers du livre. Il y a beaucoup de choses que j’ai particulièrement apprécié et d’abord le soin apporté à l’écriture des personnages, même les personnages secondaires. Par moment on se demande pourquoi telle ou telle digression sur un personnage en marge de l’histoire mais chaque digression à sa raison d’être au final : le livre, pris dans son ensemble, est très cohérent. Et puis, Nicolas Nutten aime la complexité : les victimes ne sont pas si victimes que cela, les innocents pas si innocents, les coupables ne sont pas que des coupables, le Bien et le Mal sont des notions très fluctuantes. C’est un thriller psychologique, pour ne pas dire psychiatrique, diablement efficace et plutôt crédible. La fin est un peu déroutante, même si l’intrigue est bouclée on a l’impression de laisser nos personnages principaux (enfin, ceux qui ont survécus, hum…) un peu au milieu du gué. Mais je crois avoir compris que l’auteur comptait les mettre de nouveau au cœur de ses futurs romans ce qui est très prometteur. J’ai désormais envie dans un premier temps de lire son premier roman et ensuite de suivre cet auteur qui sait si bien construire ses intrigues et sonder les distorsions de l’âme humaine.
On s’immerge rapidement dans cette lecture palpitante avec deux enquêtes distinctes, une narration simple et addictive. Action, suspense et twist plot. Une écriture fluide, soigné et percutante qui nous tiens en haleine.
"Chaque fois que son footing l’amenait à repasser à cet endroit, Raphaël ne pouvait s’empêcher d’y penser : que fuyait-il vraiment ? derrière cette simple interrogation se cachaient des chemins tortueux sur lesquels il ne préférait pas s’engager, pas encore, pas tout de suite, plus tard, peut-être. Alors, invariablement, il accélérait sa course en maudissant ce vieux bonhomme et son clébard au fond, tout le monde avait sa part d’ombre, alors pourquoi serait-il différent des autres ?"
"Deux âmes brisées n'ont pas besoin de paroles pour se comprendre : un regard suffit, une larme parfois..."
L'obscurité d'un coffre puant, une belle soirée, l'étoile dorée de l'immense sapin, de l'horreur pure, un regard d' incompréhension, l'énergie du désespoir, un bleu glacé, une couronne légère, une info virale, une étincelle d'espoir, de l'exploration urbaine, les affres du temps, une bouffée de colère, la nuit griffée par les gyrophares, de l'excitation, un thé au jasmin, le masque de la mort, une tête brûlée, une autre réalité, un talisman de tendresse, une affaire a l'air d'un piège, du fil barbelé, des yeux malicieux, un rituel sataniste, un rictus taquin, un chêne centenaire, un open space, un récit épique, des angoisses au fer rouge, une ambiance chaleureuse, des défis techniques, une haleine fétide, une musique lénifiante, un voile de tristesse, un chat de gouttière, un manque d'attention, trembler comme une feuille, ne pas perdre pied, un verre de vin blanc, des visions morbides, des vieilles histoires, un mal corrosif...
Il y a de la tension, de l'efficacité, des émotions, du réalisme, de l'action, des pièces du puzzle qui s'emboîtent bien, des personnages intéressants, de sacrés rebondissements, et des moments glaçants dans cet excellent thriller.
Voici une belle découverte que cette petite pépite d’un auteur , Nicolas Nutten, que je ne connaissais pas. Révélé par Bernard Minier, il a remporté le « Prix du suspense psychologique 2020 » avec « Disparition » que je vais m’empresser de lire.
D’une écriture fluide et puissante, au rythme soutenu, l’auteur installe une ambiance oppressante et nous entraîne dans une histoire glaçante aux multiples rebondissements. Il nous tient sous sa coupe jusqu’à la dernière page grâce à un suspense extrêmement bien maîtrisé qui ne laisse absolument rien filtrer du dénouement pour le moins renversant qu’il nous réserve.
Ce thriller psychologique commence par une scène sanglante. L’horreur s’invite en cette nuit de Noël 1997 en Norvège quand une famille est décimée, seule, l’ainée survit au drame.
Vingt-deux ans plus tard, en 2019 en France, dans un vieux manoir abandonné, un squelette dont le crâne est marqué d’une croix latine inversée, est découvert attaché au pilier d’une cave, par des jeunes, adeptes de l’urbex et des réseaux sociaux. La diffusion des images sur ces mêmes réseaux met la pression au commandant Sarda et à son équipe de la DRPJ de Paris.
A Montpellier, la lieutenante Delmiez, quant à elle, pour rendre service à un collègue retraité, enquête sur la disparition d’une jeune femme. Cette enquête de routine aurait pu tourner court si ce n’est que la jeune femme en question n’est pas vraiment celle que son compagnon prétend connaître.
De Paris à Montpellier, nous allons suivre ces deux enquêtes menées par deux flics qui se débattent également avec leurs problèmes personnels.
Le rythme de ce thriller va épouser celui lent est hésitant des enquêtes pour s’accélérer au fil des découvertes et enfin s’emballer avec des rebondissements étourdissants qui nous mènent vers un dénouement à couper le souffle. Le style narratif efficace et dynamique de l’auteur rend ce roman véritablement addictif.
C’est un peu par hasard que j’ai croisé la route virtuelle de Nicolas Nutten l’an dernier… Je découvrais alors « Disparition« , lauréat du Prix du Suspense 2020 présidé par Bernard Minier, dans le cadre d’une lecture commune organisé sur mon blog alors que ce premier roman venait tout juste d’être publié… Une livre que j’ai tant aimé que ce n’est pas du tout un hasard si j’ai retrouvé Nicolas Nutten en librairie cette année : Trop heureuse de retrouver sa plume, impatiente à l’idée de me plonger dans son nouveau roman, curieuse de savoir enfin dans quoi il allait maintenant nous embarquer !
Si Nicolas Nutten délaisse le thriller au profit du polar, c’est pour mieux nous happer à travers une intrigue bigrement retorse et machiavéliquement bien ficelée ! Au terme d’un prologue qui donne le ton et marque les esprits, l’auteur nous ramène ensuite au présent entre Paris et Montpellier pour enquêter sur deux affaires que tout semble opposer… De fausses pistes en révélations, de rebondissements en retournements de situation, l’auteur ne ménage pas ses efforts tandis que le lecteur peine à reprendre son souffle alors qu’il tourne les pages avec avidité, soumis à un suspense de tous les instants et une tension qui ne cesse de grimper jusqu’à un dénouement… Absolument inattendu et ahurissant mais surtout magistralement orchestré… Et même un tantinet frustrant tant l’auteur maîtrise l’art de nous surprendre : Vous savez, ce fameux « Non… Mais non ?! » qui vous échappe et vous donne une légère envie de frapper l’auteur une fois la dernière page tournée : C’est brillant ! Frustrant donc, mais vraiment brillant !
Si l’on a l’occasion de faire un petit coucou au Capitaine Schäfer, c’est pour mieux rencontrer les équipes du Commandant Sarda et du Lieutenant Delmiez. En effet l’auteur a doté son intrigue de toute une galerie de personnages étoffés en substance et dotés d’une véritable personnalité, ce qui les rend profondément humains et franchement réalistes. Dès lors on a tôt fait de les suivre et de s’y attacher au gré des pages comme des investigations, et c’est à regret qu’on les quitte une fois ce livre terminé…
Servi par une plume fluide, attrayante et entraînante, un style dynamique, efficace et soigné, ce roman n’en est que plus prenant, palpitant et addictif, tant et si bien qu’on n’a plus envie de le lâcher sitôt qu’on l’a commencé.
En bref, l’essai est brillamment transformé pour Nicolas Nutten qui fait désormais partie des nouvelles voix du polar français… A présent il me tarde de retrouver tous ses personnages pour de nouvelles aventures… Ceci n’est pas un souhait : c’est un ordre !
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2022/01/chroniques-2022-comme-deux-gouttes-de-sang-de-nicolas-nutten.html)
Je vais commencer cette chronique, une fois n'est pas coutume, par des remerciements que j'adresse à un membre de la communauté de lecteurs.com, Marie CHRIST, dont je suis régulièrement les billets; c'est son enthousiasme qui m'a donné envie de découvrir et le roman et l'auteur. Et j'ai bien fait.
Ce thriller s'ouvre en décembre 1997, en Norvège, sur le massacre de la famille Lyngstad; seule, Johanna, 15 ans, arrive à en réchapper, elle témoigne contre le meurtrier puis se cache.
Vingt-deux ans plus tard, en novembre 2019, près de Paris, le corps d'une jeune fille de 15 ans, assassinée 20 ans auparavant, est retrouvé dans un manoir abandonné. L'enquête est confiée au commandant Sarda, de la direction régionale de la police judiciaire de Paris.
A Montpellier, Johanna, traductrice, disparaît le 1 décembre 2019, après avoir dérobé une arme à son beau-frère. L'enquête est confiée à la lieutenante de gendarmerie, Romane Delmiez.
Ces 3 affaires, à priori sans lien les unes avec les autres se rejoignent au 2/3 du roman. Toutes les pièces de ce gigantesque puzzle finissent par s'emboîter parfaitement avec une précision machiavélique. Il faut s'accrocher car l'auteur semble prendre un malin plaisir à nous maltraiter, à nous aiguiller vers de fausses pistes. Alors qu'on croit être arrivés au dénouement, les rebondissements s'enchaînent maintenant le suspense intact jusqu'à la fin. Le rythme soutenu entre deux indices, entre deux révélations, entre deux retournements de situation nous empêche de reprendre notre souffle. Il faut cependant rester concentré vu le nombre de personnage, les lieux et les époques différents mais cet effort est largement récompensé.
Les deux enquêteurs ne sont pas des super-héros mais madame et monsieur tout le monde faisant un métier dangereux et ayant des problèmes (divorce, parent d'adolescent en révolte, maladie) qui les rendent humains.
J'ai tellement apprécié cette lecture que je me suis déjà procuré le roman précédent de Nicolas Nutten, son premier, "Disparition". J'ai hâte d'être à nouveau bousculée, saisie, épatée.
J'ai eu la chance de lire ce livre en bêta lecture, et j'ai beaucoup aimé.
En décembre 1997, à Alesund en Norvège, Johanna Lyngstad est miraculeusement rescapée d'une tuerie familiale perpétrée par Lars Bransdal, tueur en série. Elle témoigne au procès de ce dernier et il écope de 21 ans de prison (peine maximale en Norvège).
En 2019, en région parisienne, une bande de jeunes trouvent dans un manoir abandonné : un squelette ligoté avec du fil de fer barbelé. L'enquête est confiée au Commandant Sarda et son équipe de la DRPJ de Paris.
A Montpellier Johanna vite le parfait amour avec Aymeric, soudain elle disparaît et l'enquête est confiée au Lieutenant de gendarmerie Romane Delmiez et son équipe. Il va de soi que les enquêtes vont faire découvrir beaucoup de fait inattendus. Les prétendus coupables se mêlent et s'entremêlent, comme les enquêtes d'ailleurs. Beaucoup de personnages interviennent. On va découvrir au fil de l'enquête du squelette Camille et Aurore Jourdain. Qui a tué ? qui tue car les victimes vont se succéder ? Une intrigue bien menée. La fin m'a laissée sur ma faim (sans faire de jeu de mots) mais peut-être aurons-nous une suite !
Un roman addictif. Quand on le commence on a du mal à le quitter tant l'histoire est prenante, beaucoup de rebondissements.
L'auteur a une belle écriture, il sait entretenir le suspense, les personnages sont bien choisis, ils entrent bien dans l'histoire, il est vrai qu'entre les deux équipes enquêtrices j'ai eu parfois du mal à me souvenir qui est qui (beaucoup de noms à retenir pas toujours évident de les resituer).
Chapeau l'auteur ! Belle imagination, j'ai vraiment adoré ! Ce livre est comparable à un Jean-Christophe Grangé.
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