"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1896, l'horloger genevois Casimir Sivan commence à tourner avec une caméra de son invention. En Suisse, l'intérêt pour le cinéma est très précoce, et rejoint des préoccupations patriotiques, ainsi que des arrière-pensées touristiques. Des documentaires et des actualités, nationales ou régionales, sont produits durant toute la période muette. La création d'un cinéma de fiction, plus coûteux, rencontre davantage de difficultés. Des critiques très qualifiés en débattent avec passion dans la presse, et les tentatives ne manquent pas, fondées sur la volonté d'exploiter les paysages, notamment alpins. Il est fréquemment fait appel aux collaborations extérieures, comme celles de Feyder ou d'Eisenstein.
Si cette production, dont seule une partie est conservée, reste à peu près inconnue, c'est que les préjugés et l'ignorance en ont longtemps fait nier l'intérêt, voire l'existence. Mais depuis une dizaine d'années, l'Université, prenant la relève de chercheurs isolés, en a révélé la richesse, en parallèle avec la politique de préservation et de restauration entreprise par la Cinémathèque suisse. Ce livre fait le point et pose quelques jalons pour l'avenir.
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