Le fabuleux destin de deux enfants qui ont appris la langue des oiseaux.
Aux confins de la terre et de la mer, sous le ciel immense de la baie de Somme, deux enfants d'un petit village partagent la passion des oiseaux. Jean, le fils du pharmacien, découvre leur chant sur le chemin de l'école. Johnny, le fils du berger, est né au milieu des oiseaux.
Très jeunes, ils participent à des concours d'imitation de chants d'oiseaux où leurs talents font merveille. De la cour de l'école jusqu'aux bancs du lycée, ils bataillent l'un contre l'autre dans un duel où se mêlent rivalité et admiration ; jusqu'à décider de s'unir pour former le premier duo de chanteurs d'oiseaux.
Dans un récit à deux voix, entre le rire et l'émotion, ils nous racontent l'appel de la nature et nous ouvrent les portes d'un univers fascinant.
Ce récit biographique de deux enfants passionnés de chants d’oiseaux s’écrit à quatre mains. Les deux chanteurs d’oiseaux se sont unis pour présenter un spectacle autour des chants d’oiseau.
Ce livre est leur histoire celle d’une passion qui ne les a jamais quittés. Chacun écrit un chapitre, annoncé par le dessin d’un oiseau, l’oiseau totem qui les représente. Jean Boucault c’est le goéland argenté et Johnny Rasse le merle noir.
Elle n’était pas gagnée, leur amitié qui a débuté par une rivalité. Quand Jean demande au père de Johnny de lui apprendre à siffler, ce dernier en prend ombrage. C’est pour reconquérir l’admiration de son père qu’il apprend à imiter les oiseaux. Rivaux désormais, les deux garçons vont se retrouver chaque année en compétition dans un concours de chant d’oiseau à Abbeville.
« Plus besoin de micro. Je suis un goéland qui vole, je plane, les bras grands ouverts, le bord de scène devient falaise. Mais je suis à bout de souffle, je dois m’arrêter net – J’ai oublié d’inspirer.
Les applaudissements explosent, ça crie dans le public. »
Au-delà de nous faire partager l’histoire de deux enfants de la baie de Somme qui voulaient chanter comme les oiseaux, c’est aussi une immersion dans la nature et la découverte des mœurs des oiseaux.
On découvre aussi la difficulté de la technique pour réussir le chant parfait. Mais, au-delà du chant, c’est le véritable langage des oiseaux que les deux garçons arrivent à maitriser. Car il faut distinguer chaque chant, celui de la parade amoureuse, le cri d’alarme, de contact, de retrouvaille ou d’appel au dortoir. Cet art subtil leur permet d’entrer en relation avec les oiseaux.
« La ritournelle crépusculaire du merle noir est inscrite en moi. Depuis ma naissance, elle accompagne mes levers et mes couchers. Chaque chant de merle est unique mais raconte la même chose : sa position, son état, sa vie. »
Raconté dans un style très fluide, ce récit à deux voix se lit avec plaisir et on n’a qu’une envie, entendre les chants de tous ces oiseaux évoqués.
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