Des idées de lecture pour ce début d'année !
La gauche n'aime pas le pouvoir et fait perdre la gauche.
En deux siècles de démocratie partout dans le monde, elle a gouverné bien moins que la droite, dont l'électorat n'est pas si pudibond et sait qu'il faut d'abord l'avoir, le fameux Pouvoir.
La gauche qui parle, celle qui influence l'opinion, trouvait Mitterrand à peine élu déjà trop habile. C'est la même qui aux Etats-Unis fit perdre Gore en votant Nader, ainsi put-elle déplorer Bush pendant huit ans.
C'est elle encore qui en Italie congédia Prodi pour avoir Berlusconi. En France, le 21 avril fut tout sauf un accident. Il résume ce que diagnostique ce livre : le bovarysme de gauche, la "belle âme" qui trouve toujours que la gauche responsable n'est "pas assez à gauche".
Cette gauche d'insatisfaction pratique l'éthique d'irresponsabilité. Et pourquoi? Parce qu'elle voit compromission dans le compromis, qui est pourtant l'élémentaire levier de la politique.
En décrivant les épisodes symptomatiques de la vie électorale des trente dernières années en Europe et aux Etats-Unis, cet essai dégage l'épure d'une tendance d'anthropologie politique si longtemps suicidaire pour le peuple de gauche, et qui touche peut-être à sa fin.
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Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."