"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Londres. Trois femmes sont frappées de plein fouet par l'assassinat d'un jeune homme à bord de sa péniche. Carla, sa tante. Miriam, sa voisine, qui a découvert le corps. Et Laura, avec qui la victime a passé sa dernière nuit. Si elles ne se connaissent pas, ces trois femmes ont un point en commun : chacune a été victime d'une injustice qui a gâché sa vie. Chacune couve une colère qui ne demande qu'à exploser. L'une d'entre elles aurait-elle commis l'irrémédiable pour réparer les torts qu'elle a subis ?
Attention, événement ! Paula Hawkins, l'auteure de La Fille du train, qui a conquis des millions de lecteurs à travers le monde, revient avec un nouveau roman éblouissant, à l'intrigue incandescente. Sous sa plume, trois femmes, qui brûlent de prendre leur revanche, vont voir leur monde s'embraser. Un thriller redoutablement addictif et profondément humain.
J'avais dévoré, il y a quelques années maintenant, La fille du train, de cette même autrice et je n'avais pas osé retenter car je ne voyais pas forcément d'excellentes critiques !
Et pourtant, j'ai passé un super moment avec ce thriller, que j'ai principalement écouté en livre audio avec une lectrice parfaite ! Je vous recommande de passer par ce biais car ça a contribué à 80% au fait que j'ai apprécié cette lecture !
Les sujets abordés dans ce roman sont hyper poignants et m'ont vraiment fait réfléchir ! Tout tourne autour de la résilience et comment on se relève d'un drame. Il y a de l'amitié, de l'espoir et des passages très forts qui m'ont beaucoup touchée !
L'enquête m'a bien tenue en haleine, la liste de suspects est courte et tous ont une bonne raison d'avoir commis le crime, car leurs passés sont très tourmentés.
Les chapitres sont courts, on alterne avec différents points de vue et on a même des extraits du roman écrit par un des personnages qui rythment bien le récit.
Un vrai bon thriller qui en fait peut-être un chouia trop sur la fin mais ça ne gêne pas la lecture globale !
Daniel, un jeune garçon est retrouvé poignardé sur une péniche, quelques mois à peine après que sa mère Angela se soit tuée en chutant de l’escalier de sa petite maison. Ça fait beaucoup de morts brutales pour une famille déjà durement éprouvée. Il y a 15 ans, le petit cousin de Daniel est mort accidentellement sous la surveillance (ou plutôt l’absence de surveillance) d’Angela. Qui a tué Daniel et pourquoi ? La jeune femme instable avec qui il venait de passer la nuit, sa voisine de péniche qui a tendance à fouiner partout ou bien ce qu’il reste de sa famille dysfonctionnelle.
« Celle qui brûle », c’est l’histoire d’un microcosme, d’une intrigue qui se noue en tout et pour tout entre 8 protagonistes, tous habitants dans le même quartier. Paula Hawkins, forte du succès mondial de « La Fille du train », nous propose cette fois-ci une intrigue « who did it ? » assez conventionnelle mais qui fonctionne bien. Enfin… Il faut un petit peu s’accrocher au début car les liens entre les différents personnages sont un peu complexes, voire même volontairement biaisés. Et puis il y a des chapitres en italique, intitulés « Celle qui s’enfuit » et qui racontent dans un désordre total l’agression de deux adolescentes dans une ferme. On comprend au bout d’un moment qu’il s’agit du best seller d’un des personnages principal, best seller qui fait l’objet d’une accusation de plagiat. Dans « Celle qui Brûle », il n’y a que des victimes au bout du compte, que des personnes ayant subit une injustice et qui cherche à la surmonter tant bien que mal, quitte à ce que d’autres en souffre à leur tour. Qu’il s’agisse d’une agression, d’un vol de manuscrit, d’un accident de la route, du deuil d’un enfant, d’une enfance ravagée par une mère indigne, tout le monde souffre et fait souffrir. Il y a deux intrigues distinctes, celle du manuscrit volé et celle du meurtre de Daniel. Elles s’entremêlent un peu, surtout parce qu’elles ont deux personnages en commun, sinon elles auraient pu être traitées dans deux romans différents ! L’une est au centre du roman, fonctionne bien avec son double rebondissement de la fin (pas très original mais efficace), la seconde vient « en satellite » . Même si on ne s’est pas réellement attaché aux personnages tous assez borderlines et cabossés, le style de « Celle sui brûle » est efficace et sympathique, les fins de chapitres donnent envie d’enchaîner. Nous ne sommes pas devant un chef d’œuvre du roman noir, bien-sur, mais on passe un bon moment en compagnie de Paula Hawkins.
Le corps d'un jeune homme retrouvé poignardé sur une péniche. Une voisine peu commode qui le découvre. Trois suspects possibles dès l'ouverture du roman : une jeune femme abîmée suite à un accident de voiture, un oncle peu scrupuleux, ladite voisine...
Et, à travers cette enquête, le portrait de quatre femmes salement écorchées par la vie et par le regard des autres.
Qui avait intérêt à supprimer Daniel? Pourquoi tant de sauvagerie? Comment démêler le vrai du faux dans cette histoire ?
"Celle qui brûle " joue sur l'alternance des points de vue afin de nous conduire petit à petit à l'évidence et à la résolution de cette énigme.
Mitigé cet avis!des portraits de femmes fracassées par la vie ,l'injustice...Mention particulière au destin de Laura:quelle mère a-t-elle eue!!!!Mais ce qui m'a particulièrement intéressée,ce sont les réflexions sur l'écriture des polars,cette nouvelle mode de destructuration,le style etc...Je partage cet agacement,préférant les narrations classiques qui respectent la chronologie(plus facile de s'y retrouver pour mémé)
pas désagréable à lire cependant.
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