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De Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), évêque de Meaux, grand écrivain de la langue française et surtout prédicateur hors pair, on croit tout connaître. N'est-il pas celui qui dans ses Oraisons funèbres, ses Sermons sur la mort ou son Carême du Louvre n'hésite pas à dire leur fait aux grands avec liberté et vigueur ? N'est-il pas celui qui interpelle Louis XIV sur ses infidélités conjugales, sur l'abus des guerres ou la pauvreté du royaume, et fait réfléchir ses semblables sur la mort : « Madame se meurt, Madame est morte » ? On aurait tort pourtant de réduire le personnage à des effets de manche : Joël Schmidt dévoile ici d'autres facettes de l'homme tout aussi fascinantes. Ainsi le pasteur qui se préoccupe de ses ouailles, l'homme d'Église qui se soucie des juifs et entretient une relation complexe avec les protestants, le lecteur de la Bible qui en tire une Politique, l'éducateur auprès du dauphin... Et puis, Bossuet est aussi un prélat de combat, gallican convaincu et engagé face à Fénelon dans la querelle du piétisme. Il s'éteint le 12 avril 1704, ayant répliqué la veille à un abbé qui lui parlait de sa gloire : « Cessez ce discours et demandons pardon à Dieu de nos péchés. »
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