"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 2015, la ville de Mont-Saint-Hilaire fête le 110e anniversaire de la naissance et le 55e anniversaire de la mort de Paul-Émile Borduas, que l'on peut vraiment qualifier d'enfant rebelle de Saint-Hilaire. L'artiste, né au vieux village en 1905 dans une maison citée par la ville pour sa valeur historique, a quitté Mont-Saint-Hilaire pour New-York, puis Paris où il est mort en 1960. Son père possédait la première automobile du village. Il était conseiller municipal, marguillier et était très bon menuisier. C'est de ce dernier que l'artiste tenait son talent qui l'amena à exécuter des sculptures «en bois de Saint-Hilaire». Mais Borduas fut avant tout un grand peintre toujours habité par la présence de ses parents et amis. Paul-Émile Borduas réunissait, dans sa maison de Saint-Hilaire, de jeunes disciples que l'on a appelé les Automatistes et avec lesquels il écrivit Refus Global un pamphlet qui créa une commotion au Québec et annonça la Révolution tranquille. Pendant son exil aux États-Unis et en France, le peintre ne cessa d'écrire son ennui de sa terre natale et c'est à Mont Saint-Hilaire que ses cendres furent déposées en 1989.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !