"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À partir de 1803 et l'ouverture de sa section musicale, le Prix de Rome devient le sésame prisé par tous les apprentis compositeurs, le seul garant de l'excellence d'une formation généralement suivie au Conservatoire de Paris. S'il couronne un cursus, ce concours offre aussi au lauréat un séjour d'étude à l'Académie de France à Rome (la Villa Médicis). Les musiciens y côtoient les lauréats des autres sections (architecture, peinture, sculpture et gravure) durant une période de deux à quatre ans au cours de laquelle ils doivent créer un certain nombre de pièces qui seront jugées par l'Institut. Ce qui devait être une opportunité extraordinaire s'avère cependant rapidement une contrainte pour de jeunes gens qui aspirent à une programmation lyrique à Paris et se voient écartés du coeur battant de la vie musicale française. Ce monde hors du temps, entre fin de formation et début de carrière, a été fréquenté par la plupart des figures musicales romantiques - Hérold, Halévy, Berlioz, Gounod, Bizet, Massenet, Debussy, etc. - et mérite de sortir de la méconnaissance dans laquelle elle est aujourd'hui tombée. Ce livre s'intéresse à la vie quotidienne des pensionnaires et à leurs productions en s'interrogeant notamment sur le rapport qu'ils entretiennent avec l'Italie et les grands mouvements esthétiques européens. La Villa serait-elle simplement une "caserne académique" (Berlioz) ou une arène animée de confrontations fécondes ?
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