Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Comme beaucoup de ses contemporains nés avec le cinéma, Antonin Artaud (1896-1948) entretient une relation paradoxale à ce nouveau médium. À l'enthousiasme débordant des années 1920 succède la désillusion devant « la vieillesse précoce du cinéma » qu'il constate en 1933 dans un texte définitif. C'est désormais la poésie et le théâtre, puis la pratique graphique et les différentes performances qui absorberont toutes ses préoccupations expressives. Et pourtant, Artaud occupe une place singulière parmi les poètes de l'époque qui ont pu être à un moment, comme lui, tentés par le cinéma. D'abord parce qu'il aborde le cinéma en véritable praticien. Scénariste et théoricien, il écrit pour et sur le cinéma. Mais Artaud est également acteur et, à ce titre, fréquente des réalisateurs, des acteurs, des techniciens et participe activement à la sociabilité cinématographique de l'époque. Surtout, et c'est ce que le présent volume voudrait contribuer à montrer, il a d'une certaine façon fait de l'image et de ses ressorts, découverts précocement au cinéma, la matrice de l'ensemble de sa pratique artistique - et ce même après qu'il ait définitivement condamné le cinéma en tant que tel.
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