L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
On pourra toujours gravir des montagnes. On n'y deviendra pas autonome si l'on ne prend jamais la tête de la cordée. Il en va de même en philosophie. Il faut lire Platon. Il faut méditer Spinoza et d'autres encore. Mais s'il faut d'abord marcher dans leurs pas, il faudra toujours sortir des sentiers battus de telle ou telle doctrine pour frayer soi-même un chemin qui, s'il ne nous mène pas au sommet de la montagne, nous hissera au meilleur de nous-mêmes. Et il faudra ainsi éviter deux écueils. Le premier est celui du dogmatisme. Le second consiste à croire qu'il suffit d'ignorer les doctrines pour faire acte de pensée. Piège redoutable qui revient à imaginer qu'il faut rejeter toute autorité, y compris celle qui se fonde dans la rectitude du jugement, pour accéder à la liberté. Par où l'on voit qu'apprendre à philosopher n'est rien moins qu'entrer à l'école de la vie. Il y faut de la prudence : le ravin du préjugé n'est jamais bien loin. Comme il y faut être humble tant il serait vain d'imaginer à chaque pas fouler une terre vierge de toute trace. Les études proposées ici au lecteur ne le rendront peut-être pas savant. Puissent-elles lui donner l'envie de se frayer, dans l'étude des problèmes de la philosophie, son propre sentier.
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