L'été avance et les chroniques de vos lectures se multiplient !
1165. Les corps suppliciés des victimes, qui appartiennent à l'atelier du tailleur de pierre Jordi de Cabestan, ont été déguisés en anges dérisoires. La panique se répand. Certains voient dans ces crimes la main du diable. D'autres soupçonnent les adeptes de cette nouvelle secte que l'on nommera bientôt les « Cathares ». Au grand scandale de l'Église de Rome, ceux-ci prétendent être les Vrais Chrétiens.
L'archevêque de Narbonne missionne un jeune noble, Raimon de Termes, afin de découvrir l'assassin. Les « hérétiques » désignent une des leurs, Aloïs de Malpas, pour les disculper. De son côté, Jordi de Cabestan veut venger ses compagnons. Trois enquêtes labyrinthiques vont les mener vers une vérité qu'aucun d'entre eux n'imaginait.
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1165, en terre d'Occitanie. Des meurtres cruels s'ensuivent. Les hommes sont retrouvés perchés en hauteur, et affublés d'ailes, comme des anges tombés du ciel. Oeuvre satanique ou tueur en série ? Les catholiques dénoncent alors leurs ennemis, les hérétiques, qui ont adopté la nouvelle religion. Ces derniers n'ont pas besoin d'images pour vivre leur foi et il s'avère que le meurtrier s'en prend à des sculpteurs de pierre, des imagiers. Trois personnes sont dès lors désignés par les leurs pour enquêter. Un jeune chevalier plein de fougue se rend au service de Mgr d'Arsac, y voyant là un moyen de briller et de récupérer ses terres presque perdues. Aloïs est fervente de la nouvelle religion et souhaite innocenter les siens. Elle n'hésite pas à prendre la route pour retrouver le véritable criminel. Quant au maître imagier, Jordi de Cabestan, il souhaite tout simplement arrêter le massacre de ses propres employés. C'est l'occasion pour l'auteur de nous démontrer combien l'époque était sombre. le peuple craignait le diable pendant que seigneurs et membres du clergé se disputaient pour l'argent et la possession de biens. Les complots n'étaient pas rares. J'ai admiré le travail de l'auteur : le vocabulaire utilisé, le tableau de la vie au Moyen Age, mais aussi l'imagination déployée qui a permis de faire rejoindre ces trois personnages sans lien apparent au début de l'histoire. Magnifique témoignage plein d'aventures.
1165, en terre d'Occitanie. Des meurtres cruels s'ensuivent. Les hommes sont retrouvés perchés en hauteur, et affublés d'ailes, comme des anges tombés du ciel. Oeuvre satanique ou tueur en série ? Les catholiques dénoncent alors leurs ennemis, les hérétiques, qui ont adopté la nouvelle religion. Ces derniers n'ont pas besoin d'images pour vivre leur foi et il s'avère que le meurtrier s'en prend à des sculpteurs de pierre, des imagiers. Trois personnes sont dès lors désignés par les leurs pour enquêter. Un jeune chevalier plein de fougue se rend au service de Mgr d'Arsac, y voyant là un moyen de briller et de récupérer ses terres presque perdues. Aloïs est fervente de la nouvelle religion et souhaite innocenter les siens. Elle n'hésite pas à prendre la route pour retrouver le véritable criminel. Quant au maître imagier, Jordi de Cabestan, il souhaite tout simplement arrêter le massacre de ses propres employés. C'est l'occasion pour l'auteur de nous démontrer combien l'époque était sombre. le peuple craignait le diable pendant que seigneurs et membres du clergé se disputaient pour l'argent et la possession de biens. Les complots n'étaient pas rares. J'ai admiré le travail de l'auteur : le vocabulaire utilisé, le tableau de la vie au Moyen Age, mais aussi l'imagination déployée qui a permis de faire rejoindre ces trois personnages sans lien apparent au début de l'histoire. Magnifique témoignage plein d'aventures. Merci à Babelio pour ce concours. Hâte de rencontrer l'auteur !
L’auteur m’a plongé en plein Moyen-Age à la fois au milieu des Parfaits (que l’on n’appelait pas encore Cathares) et d’une abbaye en plein chantier dont le chef n’est pas loin de sa fin.
J’ai aimé l’alternance des chapitres suivant un des 3 personnages principaux : le jeune noble fraichement adoubé qui découvre la politique ; la femme mûre Aloïs qui a choisi la Vraie Foi en toute conscience ; l’imagier Jordi qui voit ses compagnons mourir un à un de terrible façon.
L’auteur n’hésite pas à mêler des mots d’anciens français dans sa narration sans que cela ne gène la lecture, et qui lui donne un peu plus une tonalité historique.
Une enquête passionnante dans une atmosphère médiévale pleine de chausse-trappe et d’hommes de main.
L’image que je retiendrai :
Celle du chef de la congrégation sur son trône à roues ferrées.
https://alexmotamots.fr/angelus-francois-henri-soulie/
Cela faisait une éternité que je n'avais pas lu de polar médiéval, dont je me suis si souvent régalée entre les romans d'Ellis Peters, de Ken Follett, de Kate Moss entre autres ...
C'est avec plaisir que je me suis donc plongée dans cet ouvrage, où des anges meurent.
Telle est du moins la première impression que donnent ces cadavres perchés dans des arbres, portant dans leurs dos d'immenses ailes qui les rendent pareils aux anges.
Mais il a des anges au Paradis, et d'autres déchus en enfer.
Quels messages ces anges peuvent bien porter ?
Le roman est ancré dans ces terres qu'on ne nomme pas encore cathares, entre Carcassonne et Narbonne, en 1165, une cinquantaine d'années avant la croisade dite des Albigeois,
En ce temps là, les Bons Hommes lentement, clandestinement, diffusaient leur message qui remettait en doute les affirmations du clergé catholique.
Entre querelles monastiques pour le contrôle des abbayes et surtout de leurs richesses, prouesses des tailleurs de pierre qui rendent accessibles à tous les paroles de la Bible, en les transformant en 'bandes dessinées, François-Henri Soulié réussit le pari de rendre bien vivante cette époque.
Moins érudit et bien plus accessible que 'Le nom de la Rose', ce roman aux personnages attachants, aux caractères bien marqués, nous offre une plongée dans l'Occitanie médiévale qui fait pendant au Paris Médiéval de Jeanne Bourin que j'ai redécouvert en début d'année dernière.
Un auteur que je découvre et dont le second opus est déjà dans ma liseuse. A suivre, donc !
Ben je me suis régalée avec ce polar médiéval ! Dès la scène d'ouverture, grandiosement macabre, j'ai été happée : à l'heure matinale où sonne l'angélus, un serf, levé tôt, croit voir un ange accroché à un arbre ; il se prosterne jusqu'à comprendre que cet ange a les ailes qui saignent et qu'il est mort ... Juste un pauvre homme en fait, à qui le tueur a cloué des ailes d'oie.
Le XIIème siècle est magnifiquement restitué avec une intrigue solidement ancrée dans le terroir occitan, entre Narbonne et Carcassonne : fanatisme religieux, catharisme, fonctionnement des institutions politiques et religieuses, art de la taille de pierre, quotidien populaire, autant de thèmes parfaitement maitrisés et réinjectés sans lourdeur dans la trame policière. L'écriture est soignée, joliment teintée de langage médiéval. Les dialogues sont très réussis , notamment lors des joutes oratoires faussement feutrées entre l'archevêque de Narbonne et l'abbé de la Grassa ou celles entre ce même abbé et les nobles locaux qui montent en puissance face à une Eglise catholique qui veut conserver sa mainmise sur la société.
La très bonne idée est d'avoir confié cette quête du tueur à un trio de personnages très différents, aux desseins contradictoires, qui représentent très pertinemment la société occitane de ses années 1165 : Raimon de Termes, jeune noble fraîchement adoubé, mandaté par les autorités locales ; dame Aloïs, femme cathare issue du peuple qui est chargé de disculper les siens, boucs émissaires faciles dans ce contexte de montée du catharisme, secte dissidente du catholicisme officiel, fascinée par la pureté évangélique ; le maitre tailleur de pierre Jordi de Cabestan ( largement inspiré du Maître de Cabestany, un des plus grands sculpteurs médiévaux ) qui veut venger la mort des compagnons de son atelier. Les péripéties de l'enquête accompagneront leur cheminement intérieur.
Forcément, entre la toile de fond des rivalités intestines au sein du christianisme et le décor d'une abbaye où surviennent des crimes odieux dans une ambiance paranoïaque et mystique, on pense au Nom de la rose, chef d'oeuvre du genre, d'Umberto Eco. Et cet Angélus soutient la comparaison sans rougir. François-Henri Soulié a fait le choix d'un roman moins érudit, moins philosophique, pour privilégier une intrigue policière particulièrement retorse et bien rythmée. Quelques facilités scénaristiques pour introduire le tueur sur la fin n'ont en rien gâché mon plaisir.
Très bon polar moyenâgeux. Intrigue bien ficelée et amenée par plusieurs points de vues de protagonistes totalement différents.
Qui peut en vouloir aux ouvriers de Jordi de Cabestan, tailleur de pierres renommé.
Plusieurs de ces hommes ont été assassinés et travestis en ange , habillés d'une robe de lin blanche et des ailes d'oie accrochées dans le dos.
Les soupçons se portent sur les Cathares, cette nouvelle secte qui prétend représenter les Vrais Chrétiens.
jeune noble, tout récemment adoubé, est chargé de découvrir l'assassin.
De leur côté, les Cathares pour se disculper envoient une des leurs, Alois de Malpas.
Quant à Jordi de Cabestan il n'a qu'un désir, venger ses compagnons.
Un thriller qui se joue dans un cercle restreint qui a pour centre deux abbayes dans lesquelles les jalousies, les coups bas , les traitrises font partie de la vie de tous les jours.
Très, très bon roman.
An de grâce 1165, en Occitanie entre Carcassonne et Narbonne…
En deux jours, deux cadavres déguisés en anges sont retrouvés dans deux abbayes différentes. Leur point commun : ils travaillent pour l’atelier de Jordi De Cabestan, tailleur de pierre, qui décide de mener l’enquête pour venger ses compagnons.
Certains croient y déceler la main du diable, d’autres préfèrent détourner les soupçons vers cette nouvelle « secte » hérétique qui se désignent comme les « Vrais Chrétiens ». Raimon de Termes, chevalier nouvellement adoubé, est chargé d’orienter l’enquête vers cette nouvelle piste et se trouve ainsi mêlé à des intrigues politiques qui le dépassent…
Enfin on suit Dame Alois de Malpas, confrontée à la haine que suscitent les siens, les cathares, mais qui commence à éprouver des doutes quant à certains préceptes de sa religion…
J’ai plongé dans ce petit pavé de 500 pages dans lequel on suit alternativement ces trois personnages… ce qui contribue à l’effet « page-turner »!
Le lecteur est parfaitement immergé dans l’atmosphère médiévale à l’aide d’un peu de vocable qui « sonne » d’époque mais, point de frayeur, la prose reste moderne et fluide… D’autre part, on retrouve les conflits entre le clergé séculier qui dépend de Rome et les abbayes indépendantes dans une ambiance complots et manigances dignes d’un Game of Thrones.
On a beaucoup désigné Angélus comme un Roman de la Rose occitan… pour ma part je n’ai pas encore lu le second donc je ne pourrais ni y ajouter ni y soustraire foi. Par contre je peux me prononcer quant à sa comparaison avec la trilogie de Ken Follet, les Piliers de la Terre… et pour avoir lu les deux premiers tomes, je dirais que la lecture d’Angélus est de loin plus aisée.
Un polar historique divertissant que j’ai eu du mal à lâcher.
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