Des idées de lecture pour ce début d'année !
Lorsque l'aquarelliste et le poète racontent, chacun avec le langage qui lui est propre, leur profond attachement régional, c'est une ode merveilleuse qui est faite à l'Alsace. A la fois sensibles et profondes, ces quelques pages offrent une vision tendre d'une région à l'histoire plus que mouvementée, aux particularités si vives et, simultanément, comme une juste compensation, ouverte aux joies gustatives. Car Lucien Baumann, fort de bientôt 100 d'expérience, ne recule devant aucune difficulté. Il parle avec la même façon de la légende de la cathédrale, du châtelain fastueux du Haut-Koenigsbourg, de la plaie encore ouverte de la Seconde Guerre mondiale et de ces plaisirs simples mais gourmands qu'offre la gastronomie alsacienne. Il fallait les aquarelles et le talent de Jean-Paul Ehrismann pour offrir un écrin digne de ce nom à une aussi belle évocation de l'Alsace.
«On ne voit pas chez nous les hauts monts escarpés, Les grands aigles planant sur les sommets glacés, On ne voit pas chez nous la sablonneuse plage Avec son flot bleuté qui meurt sur le rivage.
Mais nous revendiquons cette crête vosgienne Avec ses flancs boisés, d'altitude moyenne, Nous avons le sapin qui peuple les forêts Avec son tronc solide et son feuillage épais, Dont le nom apparaît par heureux privilège, Dans les chants d'autrefois quand à Noël il neige ;
Nous avons le vignoble avec ses verts arceaux, Nous avons la cigogne avec ses cigogneaux, Puis en fleuron, la plaine et son immense écrin, Celle dont Louis XIV a dit : Quel beau jardin !»
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."