Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Condamnée à la jeunesse éternelle, elle cherche son amour perdu.
1916, Marthe Amelin, 17 ans, tombe éperdument amoureuse d'André. Quand ce dernier part pour le front, Marthe dit à André : " Emporte mon reflet. Tant que tu le garderas, ni la guerre ni la mort ne pourront nous séparer ! ". Quelques temps après, Marthe réalise que les miroirs ne lui renvoient plus son image. André a emporté son reflet et elle a cessé de vieillir : elle aura 17 ans à jamais, tant qu'elle ne l'aura pas retrouvé.
Commence pour elle une vie romanesque à la recherche de son amour perdu.
Un récit d'amour éternel à la croisée des genres.
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
En 1916, Marthe est une jeune fille de dix-sept ans. Elle est issue d’une famille respectable. Mais comme tous les Français pendant la première guerre mondiale, les Amelin ont faim. Le quotidien est morose, les boches envahissent le pays. Le seul petit rayon de soleil pour elle, c’est sa rencontre avec André, un adolescent de son âge. Nos deux protagonistes font un pacte, Marthe lui donne son reflet en échange de sa protection. Rapidement, elle comprend qu’elle a cessé de vieillir…
17 ans à jamais est un mélange surprenant de roman historique avec un élément fantastique. Marthe va traverser un siècle complet, spectatrice de l’Histoire. J’ai beaucoup aimé le pan historique, en particulier la première guerre mondiale qu’on aborde peu en littérature, comparée à la seconde. Il y a un très gros travail de recherche et j’ai apprécié les nombreux détails historiques. Certains faits sont terribles et la vérité y est exposée de manière brute.
J’ai aimé suivre Marthe, une héroïne qui va évoluer au fil des décennies. J’ai été touchée par sa quête amoureuse, un amour de jeunesse pur et fort. L’intrigue est intéressante et le suspense est bien gardé jusqu’à la toute fin du récit.
Pour conclure, un roman singulier passionnant et richement documenté.
Ce roman mêle brillamment fresque historique et une touche de fantastique. L'auteur a réussi à bien doser les deux pour éviter un récit trop invraisemblable.
Marthe Amelin vit avec sa famille dans le Nord de la France pendant la Première Guerre mondiale. Issue d'un milieu plutôt privilégié et ayant un père aux points de vue avant-gardistes pour l'époque, elle voit sa vie chamboulée par cette guerre et par l'occupation allemande de sa ville, et plus largement de toutes les régions du Nord de la France.
Dans ce quotidien fait de rationnement et de privations, elle rencontre par hasard un jeune homme qui lui fait de l'effet et qui va, par un concours de circonstances, venir s'installer dans la cabane de leur jardin. Alors que ces deux jeunes adolescents se rapprochent et apprennent à se connaître, André va décider de se rendre en zone française libre et quitter la ville. Ils se font donc une promesse, celle de garder le reflet l'un de l'autre, tel qu'ils se seront vus pour la dernière fois. Le lendemain de cet événement, Marthe se rend compte que son visage n'est plus visible dans aucun miroir et que le pacte fait la veille a conduit à ce qu'André ait (littéralement) emporté son portrait.
Contrairement à ce que le résumé peut laisser penser, on n'est pas du tout dans un roman fantastique mièvre. Gaël Aymon nous propose au contraire un roman historique allant jusqu'à 2016, date où un autre narrateur intervient. Ce dernier, Florin, est hospitalisé aux Invalides et une certaine Marthe vient lui rendre visite. Le roman s'attache à expliquer la connexion entre ces trois personnages (Marthe, André et Florin).
Pour ne rien divulgâcher, ce roman nous emporte dans les grands événements qu'a connus la France au XXe siècle. On retrouve des personnages forts, attachants et prêts à tout pour œuvrer pour le bien dans un contexte où la violence sévit, que ce soit celle liée à la guerre ou les comportements de certains individus, qui utilisent les conflits pour servir leurs intérêts.
Cette lecture insiste sur le poids des souvenirs dans une construction identitaire, mais surtout, sur la vie et la jeunesse sacrifiées de ceux pour qui la guerre est le quotidien. Aussi, l'auteur accorde une importance aux liens qui peuvent exister entre deux êtres. C'est un écrit fort, très bien documenté et dans lequel on a voulu nous montrer ce que l'humain savait faire de plus beau dans les périodes les plus sombres de l'Histoire.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !