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Virginia Tangvald

Virginia Tangvald

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Avis sur cet auteur (8)

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    Couverture du livre « Les enfants du large » de Virginia Tangvald aux éditions Lattes

    Henri-Charles Dahlem sur Les enfants du large de Virginia Tangvald

    Quand l'aventure vire au cauchemar
    Virginia Tangvald et une rescapée à plusieurs titres. Dans ce roman-enquête, elle cherche des explications à la mort de sa sœur, de son père et de plusieurs femmes de cet aventurier. Mais n'est-ce pas d'abord une quête intime ?

    Tout commence par un drame...
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    Quand l'aventure vire au cauchemar
    Virginia Tangvald et une rescapée à plusieurs titres. Dans ce roman-enquête, elle cherche des explications à la mort de sa sœur, de son père et de plusieurs femmes de cet aventurier. Mais n'est-ce pas d'abord une quête intime ?

    Tout commence par un drame sur la côte est de l'île de Bonaire en juillet 1991. Il est résumé ainsi par le préfet de Kralendijk: « Selon le témoignage de Thomas Tangvald, seul survivant, sur le premier bateau, nommé Artémis de Pythéas, étaient embarqués son père et sa sœur. Thomas Tangvald était sur son propre bateau, tiré par l’Artémis de Pythéas à l’aide d’une corde. Les deux bateaux ont été intégralement détruits. Aucun document ne permet de renseigner l’identité des deux corps qui ont été trouvés. Seul Thomas Tangvald a pu les identifier formellement comme étant Per Tangvald (employant aussi les noms Peter et Pierre), né à Oslo en 1924, et sa fille, Carmen Tangvald, née à Horta en 1983. »
    Ce n'est que de longs mois plus tard, au hasard d'une lecture d'un magazine, que Virginia et sa mère, qui vivaient séparés de leur père et mari, apprendront le double décès au cours de cet accident jugé inexplicable. « L'article s'intitulait : "Morts en mer : la tragédie frappe à nouveau pour Peter Tangvald et sa fille. » En couverture figurait une photo de lui torse nu, regardant au loin, un bébé blotti contre sa poitrine. Mais le bébé n'était pas ma sœur, c'était moi. »
    Mais ce qui rend l'histoire encore plus folle, c'est qu'elle est précédée d'autres drames. En longeant la côte de Bornéo, l'aventurier avait vu Lydia - la mère de Thomas - assassinée par des pirates. Sa deuxième épouse, la mère de Carmen, était tombée par-dessus bord pendant une traversée de l'Atlantique en 1985.
    Virginia doit désormais vivre parmi les fantômes. « Tellement longtemps et tellement fort que je suis peut-être devenue moi-même fantôme. Un pied dans le monde des vivants, un pied dans le monde des morts. »
    Mais elle a envie de comprendre et part à Porto Rico voir son frère. Mais elle n'en apprendra pas davantage d'un homme déchiré qui se soigne avec l'alcool et la drogue.
    Cet échec ne va toutefois pas la détourner de son objectif, car ce mystère est comme une plaie ouverte : « J'avais souvent froid. J'avais peur de rester toute ma vie sans pays, sans racines, sans identité. »
    Elle va interroger d'autres témoins qui ont croisé la route du navigateur, consulter les rapports de police, le dossier des affaires étrangères, retrouver les boîtes d'archives laissées en héritage. « J’inspectai des enveloppes avec le nom de Simonne écrit de la main de mon père, des diapositives, un enregistrement audio de la BBC sur ruban daté de 1965, des centaines de pages de manuscrits, des journaux de bord, des articles de presse. »
    Alors qu'elle cherche à construire son intime conviction, elle apprend la disparition en mer de Thomas qui avait quitté la Guyane française en direction du Brésil, et dont avait perdu la trace depuis. Un nouveau mystère qui vient renforcer le sentiment de malédiction qui frappe la famille et que Virginia réussit à rendre avec maestria. On partage ses doutes, on s'interroge avec elle. Et si jamais elle ne va au-delà des hypothèses, on sent bien que la vérité pourrait être une horreur absolue. L'émotion, toujours à fleur de peau, nous étreint alors, béats d'admiration devant le courage et la ténacité de l'autrice.
    NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu jusqu’ici ! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre et en vous y abonnant, vous serez informé de la parution de toutes mes chroniques.
    https://urlr.me/tBdZn

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    Couverture du livre « Les enfants du large » de Virginia Tangvald aux éditions Lattes

    Caroline Candille sur Les enfants du large de Virginia Tangvald

    C’est étonnant, j’aurais plutôt mis cet ouvrage dans la catégorie non fiction.

    Il est davantage pour moi un récit autobiographique qu’une fiction, puisque l’autrice nous raconte l’histoire de sa famille, et plus particulièrement de ce père, navigateur.

    La famille fait bien des ravages en...
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    C’est étonnant, j’aurais plutôt mis cet ouvrage dans la catégorie non fiction.

    Il est davantage pour moi un récit autobiographique qu’une fiction, puisque l’autrice nous raconte l’histoire de sa famille, et plus particulièrement de ce père, navigateur.

    La famille fait bien des ravages en temps ordinaire, mais en plus, quand celle-ci est animée d’une passion qui emporte tout, il est vraiment difficile d’y trouver sa place.

    Il a fallu bien du courage à la mère de Virginia Tangvald, pour partir, et ainsi protéger sa fille, même si aujourd’hui, il lui manque forcément des choses, de ce père.

    Un homme présenté, comme, égoïste, à femmes, peut être meurtrier…et dont la seule unique véritable passion, la mer, aura coûté la vie à ses enfants.

    C’est toujours compliqué de s’immiscer dans la vie des autres, je comprends son désir d’en apprendre plus sur son passé….mais est ce que c’est nécessaire, pour nous lecteur…. ?

    Il y a de jolis moments, assez poétiques, mais la noirceur, les choses non résolues, me laissent un sentiment désagréable, que je ne saurai même pas vraiment expliquer.
    Une lecture en demi-teinte.

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    Couverture du livre « Les enfants du large » de Virginia Tangvald aux éditions Lattes

    silencieuse sur Les enfants du large de Virginia Tangvald

    Ce roman parfois triste, parfois fascinant, c'est le récit d'une douloureuse quête d'identité d'une femme confontée à la mort, au deuil, à l'inconnu d'une perte inexpliquée. Perte qui n'est pas uniquement celle d'un bateau explosé et de son capitaine dans une mer déchaînée. Mais perte de l'image...
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    Ce roman parfois triste, parfois fascinant, c'est le récit d'une douloureuse quête d'identité d'une femme confontée à la mort, au deuil, à l'inconnu d'une perte inexpliquée. Perte qui n'est pas uniquement celle d'un bateau explosé et de son capitaine dans une mer déchaînée. Mais perte de l'image familiale qui aurait pu être rassurante. IAinsi, dans ce premier roman, il y a la figure centrale du père tout-puissant et celle de personnages secondaires qui ont tout à jouer dans cette histoire mais n'ont peut-être pas l'espace qui le permet.
    Quête impossible ...

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    Couverture du livre « Les enfants du large » de Virginia Tangvald aux éditions Lattes

    s.laby sur Les enfants du large de Virginia Tangvald

    Virginia Tangvald est née en mer. “Là où il est impossible d’avoir des racines. Là où mon cœur erre toujours comme un fantôme.” Elle n’avait que deux ans lorsqu’elle a quitté le bateau de son père dans les bras de sa mère, fugitive, abandonnant sur le vieux rafiot le célèbre navigateur Peter...
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    Virginia Tangvald est née en mer. “Là où il est impossible d’avoir des racines. Là où mon cœur erre toujours comme un fantôme.” Elle n’avait que deux ans lorsqu’elle a quitté le bateau de son père dans les bras de sa mère, fugitive, abandonnant sur le vieux rafiot le célèbre navigateur Peter Tangvald et ses deux autres enfants, Thomas et Carmen. Le plus souvent enfermés, cadenassés dans la cabine.

    “Ils avaient fait plusieurs fois le tour du monde jusqu’au jour où celui-ci s’était refermé sur eux.” Des années après, Virginia cherche à comprendre d’où elle vient, au-delà de la légende. Elle amasse des lettres, des articles de journaux, des vieilles photos, des témoignages en pagaille, pour reconstruire le récit maudit de sa famille fracassée par la mer et par son père. Son père et son rêve de liberté absolue, sans pays, sans contraintes. Son père et ses sept femmes, dont de nombreuses mortes ou disparues. Son père et sa sœur Carmen, retrouvés noyés après un incompréhensible naufrage pour un tel marin. Son frère Thomas, survivant miraculeux mais traumatisé, condamné. Elle-même, pourtant loin de l’océan, a hérité de cette pulsion de liberté destructrice, “aussi irrésistible que le chant des sirènes, sublime et mortifère.” Comme si l’histoire était destinée à se répéter. “Je marchais dans ses pas sans le vouloir ni comprendre pourquoi.”

    On n’en finit jamais avec les histoires de famille. Elles creusent un sillage dans lequel on se perd. Pour s’en éloigner, Virginia Tangvald a trouvé sa méthode : écrire.

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