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Véronique Olmi

Véronique Olmi
Née en 1962, Véronique Olmi écrit pour le théâtre depuis plus de dix ans. Elle fut particulièrement remarquée en 1998 à l'occasion de la création de Chaos debout par Jacques Lassalle au Festival d'Avignon. Le public découvre ensuite Point à la ligne, mise en scène par Philippe Adrien au Vieux Col... Voir plus
Née en 1962, Véronique Olmi écrit pour le théâtre depuis plus de dix ans. Elle fut particulièrement remarquée en 1998 à l'occasion de la création de Chaos debout par Jacques Lassalle au Festival d'Avignon. Le public découvre ensuite Point à la ligne, mise en scène par Philippe Adrien au Vieux Colombier, Le Passage mise en scène par Brigitte Jaques-Wajeman au théâtre Vidy Lausanne et aux Abbesses, Le jardin des Apparences, mise en scène par Gildas Bourdet à La Criée et au théâtre Hébertot, (nomination du " meilleur auteur" aux Molières 2002. Molière du meilleur acteur pour Jean-Paul Roussillon), et Mathilde, avec Pierre arditi et Ariane Ascaride, au théâtre du Rond-Point.
Véronique Olmi a publié un recueil de nouvelles : Privée (Editions de l'Arche et Actes Sud Babel)), et plusieurs romans : Bord de mer ; Numéro Six ; Un si bel avenir (Editions Actes Sud).
Elle a dirigé durant trois ans le comité de lecture du Théâtre du Rond-Point. Elle a produit et animé une émission sur France-Culture " C'est entendu ! " Ses pièces et ses romans, plusieurs fois récompensés par des prix, sont traduits en douze langues.

Vidéos relatives à l'auteur

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    Les lectures de Véronique Olmi

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    Portrait de Véronique Olmi, auteur et juré du Prix Orange du Livre 2014

    Véronique Olmi, romancière et dramaturge, publie son premier roman, Bords de Mer, chez Actes Sud en 2001, et reçoit le Prix Alain-Fournier en 2002. Elle est l’auteure de nombreuses pièces de théâtre, dont Mathilde et Chaos debout. Elle est la co-fondatrice du festival de théâtre « Le Paris des Femmes ». Son dernier roman, La nuit en vérité, est paru en 2013 aux éditions Albin Michel.

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    Solstice estival de la littérature : nos conseils

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    Des livres attendus pour la rentrée littéraire 2014

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Avis sur cet auteur (189)

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    Couverture du livre « Le Courage des innocents » de Véronique Olmi aux éditions Albin Michel

    Jean-Paul Degache sur Le Courage des innocents de Véronique Olmi

    Ben est le héros du dernier roman de Véronique Olmi dont j’ai déjà lu Bakhita et Les évasions particulières. Pourtant, ce qui est magnifiquement mis en évidence dans Le courage des innocents, ce sont les enfants et le sort qu’on leur réserve que ce soit en France ou en Ukraine.
    Les deux...
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    Ben est le héros du dernier roman de Véronique Olmi dont j’ai déjà lu Bakhita et Les évasions particulières. Pourtant, ce qui est magnifiquement mis en évidence dans Le courage des innocents, ce sont les enfants et le sort qu’on leur réserve que ce soit en France ou en Ukraine.
    Les deux grandes parties de ce livre semblent radicalement différentes mais l’autrice a su parfaitement mettre Ben au centre du récit et dégager sa personnalité, une personnalité torturée, instable et pourtant toujours tournée vers la sécurité affective des enfants.
    D’emblée, Véronique Olmi m’a captivé avec son écriture enveloppante, riche, envoûtante. Elle présente Ben, 23 ans, militant qui se bat contre les centrales nucléaires, l’extension d’un camp militaire ou les travaux dévastateurs pour l’installation d’une autoroute. Pour l’instant, il va chercher son petit frère, Jimmy, treize ans de moins, qui a été enlevé à son père et placé dans un foyer.
    La rencontre avec Anna offre déjà un beau moment mais la suite est plus tendue car elle révèle tous les problèmes de ces enfants qui n’ont plus de famille stable ou qui vivent dans la rue.
    L’autrice, au passage, sait parfaitement mettre en évidence l’absurdité de ce que l’administration nomme « conflit d’intérêt », c’est-à-dire lorsqu’un gosse s’attache trop à sa famille d’accueil. L’affection, on n’aime pas… Alors, le gosse est aussitôt arraché à ceux qui lui donnent un peu d’amour, cet amour pourtant essentiel à leur épanouissement.
    Je précise de Ben et Jimmy sont nés de la même mère, Léa, décédée hélas, que le père de Ben a disparu de la circulation et que Fred, le père de Jimmy, n’arrive pas à se débarrasser de son alcoolisme.
    Après une scène pleine de tendresse, d’amour fraternel, filial même, entre Ben et Jimmy, Véronique Olmi offre une terrible prise de conscience avec ces mineurs paumés, étrangers, ces filles qui n’ont d’autre choix que de céder au mirage de la prostitution.
    Quand débute la seconde partie, je sens aussitôt que l’on change de dimension car Ben monte dans un bus qui part pour l’Ukraine. Il est avec des femmes seules dont les hommes sont à la guerre. Dans le bus de retour, d’autres femmes seront avec leurs enfants et quitteront leur pays.
    Le voyage est long mais le bruit des bombes se fait entendre alors que les réseaux mafieux tentent de monnayer la sortie d’Ukraine pour les enfants seuls, pour des femmes aussi.
    Malgré la mort qui rôde, Ben suit Alex et Thomas qui bossent pour une association humanitaire. Finalement, il rencontre Sofia et, après treize heures de bus et 900 kilomètres, de Lviv à Kherson, il se retrouve en zone occupée par l’armée russe.
    C’est alors une passionnante et terrible immersion dans cette Ukraine occupée par ces Russes qui emploient tous les moyens pour effacer la langue d’abord, cette langue ukrainienne qu’ils nomment dialecte, avant de s’en prendre aux enfants.
    Cette seconde partie est d’une force incroyable. Il faudrait que tout le monde la lise pour enfin prendre conscience de ce qui se passe là-bas.
    On suit Ben, bien sûr, et je constate tout ce que cette guerre d’occupation et d’envahissement implique au quotidien : les contrôles, la peur, le manque de nourriture, d’eau, la violence, les bombes, les mines, la mort, ceux qui collaborent, ceux qui résistent… Puis, comme je l’ai déjà signalé, il y a le sort réservé aux enfants que les Russes tentent de récupérer quitte à les arracher à leur famille et à les faire adopter, là-bas, en Russie comme l’exige Maria Llova-Belova (surnommée Bloody Mary), la commissaire aux droits de l’enfant de Poutine.
    Ben constate tout cela, il le vit et fait le maximum, lui qui, normalement, est un touriste. Avec effroi, j’ai pris conscience de ce que cette guerre détruit, oblige au quotidien, grâce à la plume de Véronique Olmi, grâce aussi à la petite Maya mais je n’en dis pas plus...
    Avec Le courage des innocents, elle a réussi un roman profondément humain et révélateur de ce qui se passe loin de nous, se rapproche quand même, mais que nous avons un peu trop facilement tendance à occulter.

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2025/01/veronique-olmi-le-courage-des-innocents.html

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    Couverture du livre « Bakhita » de Véronique Olmi aux éditions Albin Michel

    Einna26 sur Bakhita de Véronique Olmi

    Livre très dur à lire émotionnellement, on est secoué. J’ai découvert que c’était tiré du histoire vraie, c’est d’autant plus violent.

    Livre très dur à lire émotionnellement, on est secoué. J’ai découvert que c’était tiré du histoire vraie, c’est d’autant plus violent.

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    Couverture du livre « Bakhita » de Véronique Olmi aux éditions Albin Michel

    Dany La sur Bakhita de Véronique Olmi

    De l’esclavage à la sainteté
    Une nouvelle fois, je me pose la question de la destinée.
    Bakhita , petite fille du Darfour, a été enlevée à l’âge de 7 ans pour être vendue comme esclave. Un destin horrible, fait d’humiliations, de coups, de torture. Son salut viendra d’un consul italien qui la...
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    De l’esclavage à la sainteté
    Une nouvelle fois, je me pose la question de la destinée.
    Bakhita , petite fille du Darfour, a été enlevée à l’âge de 7 ans pour être vendue comme esclave. Un destin horrible, fait d’humiliations, de coups, de torture. Son salut viendra d’un consul italien qui la rachète. En Italie, la vie ne sera pas facile mais Bakhita qui ne se souvient même plus de son nom, a trouvé la Foi et deviendra religieuse. Décédée en 1947, elle est canonisée en 2000 par le pape Jean-Paul II.
    Lors de ma lecture, je me suis arrêtée à plusieurs reprises tant était insoutenable l’évocation des atrocités infligées à cette fillette.
    Se pose aussi la question du mystère de la Foi de cette femme qui a tant souffert et qui a toutes les raisons de désespérer de l’être humain.
    Cette lecture m’a profondément affectée. Je ne saurai en dire plus . Le récit de Veronique Olmi est bouleversant et mérite d’être lu par tous.
    « Je voulais savoir comment Bakhita a préservé son humanité dans cette inhumanité » V. Olmi

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    Couverture du livre « Le Courage des innocents » de Véronique Olmi aux éditions Albin Michel

    Spitfire89 sur Le Courage des innocents de Véronique Olmi

    Sélection du prix Interallié 2024, Véronique Olmi revient avec ce dernier roman puissant sur l'enfance saccagée, l'innocence bafouée. Une lecture profonde avec une écriture juste avec une profonde obsession de justice, un roman composé en deux parties, un combat contre l'indifférence et...
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    Sélection du prix Interallié 2024, Véronique Olmi revient avec ce dernier roman puissant sur l'enfance saccagée, l'innocence bafouée. Une lecture profonde avec une écriture juste avec une profonde obsession de justice, un roman composé en deux parties, un combat contre l'indifférence et l'oppression. Une plume vibrante et pudique, les mots sont juste. Un roman qui est dans la continuité de Bakhita et Le gosse.

    "On dirait qu'on est plus nombreux que les autres la nuit, a dit Marta. Et c'était peut être vrai. L'amour fait vivre les absents, et la peur revenir les méchants, et une fois les enfants endormis, aucun n'a disparu."

    "Le bruit des bombes au loin divise le ciel et fait trembler jusqu'à l'intérieur du corps. La mort rôde, les survole et les repère tous. Ben n'est pas arrivé dans un autre pays, il a changé de monde, il le sent sans en mesurer la portée, comme un spectateur avant le lever de rideau, protégé par sa naïveté et son ignorance."

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