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Tiffany Tavernier

Tiffany Tavernier

Née en 1967, Tiffany Tavernier est l'auteur de plusieurs romans : L'Homme blanc (Flammarion, 2000), Dans la nuit aussi le ciel (Seuil, 2000), À table ! (Seuil, 2008). et scénariste, elle a notamment coécrit avec Dominique Sampiero, Ça commence aujourd'hui et Holy Lola, réalisés par Bertrand Taver...

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Née en 1967, Tiffany Tavernier est l'auteur de plusieurs romans : L'Homme blanc (Flammarion, 2000), Dans la nuit aussi le ciel (Seuil, 2000), À table ! (Seuil, 2008). et scénariste, elle a notamment coécrit avec Dominique Sampiero, Ça commence aujourd'hui et Holy Lola, réalisés par Bertrand Tavernier.

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  • De belles idées de lectures avec "Ma librairie" à Senlis !

    Comme vous le savez, nous aimons partir sur les routes de France à la recherche de nouvelles librairies, où nous rencontrons à chaque fois des passionné(e)s qui n’ont qu’une idée en tête : transmettre leur amour de la lecture et partager avec...

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Avis sur cet auteur (61)

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    Couverture du livre « En vérité, Alice » de Tiffany Tavernier aux éditions A Vue D'oeil

    Spitfire89 sur En vérité, Alice de Tiffany Tavernier

    Une oeuvre bien construite difficile de lâcher, le personnage est attachant et émouvant. La voix d'Alice révèle les traitements sous emprises avec une subtilité insidieuse où dans une relation où chaque aspect de la vie est minutieusement contrôlé par son compagnon. Une réflexion sur le...
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    Une oeuvre bien construite difficile de lâcher, le personnage est attachant et émouvant. La voix d'Alice révèle les traitements sous emprises avec une subtilité insidieuse où dans une relation où chaque aspect de la vie est minutieusement contrôlé par son compagnon. Une réflexion sur le comportement insupportable de son conjoint.
    La plume est rythmée par une alternance entre des chapitres classique et introspection sous forme de monologue intérieur.
    Un portrait de femme, La spiritualité, Violences, Couple et Emprise.

    "Elle marche à présent, elle marche vers le pont d'Arcole, où elle espère tomber sur son goéland. Tout est si embrouillé dans sa tête. Elle a besoin de voir l'oiseau planer au-dessus d'elle, raser, bec pointé à l'avant, la surface scintillante des eaux. Partir, tout là-haut, avec lui. Rejoindre l'insouciance du corps animal."

    "Chaque jour, elle s'abstient à accueillir un peu plus sa colère, à élargir de paix et de douceur. il fait si bon dans ce lieu clos de sainteté où leur histoire l'amour étincelle. Pourquoi alors son corps ne suit- il pas ? Les nausées ont repris et, certaines nuits, son cœur bat à une telle vitesse qu'elle ne parvient pas à s'endormir."

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    Couverture du livre « Roissy » de Tiffany Tavernier aux éditions Sabine Wespieser

    H sur Roissy de Tiffany Tavernier

    L’autrice nous emmène dans les profondeurs de Roissy et de ces « invisibles ».
    Ils seraient 41 sans abris + le personnage principale qui n’a pas de prénom essayant de se noyer dans les plus de 1,5 millions de voyageurs quotidiens.
    Tiffany Tavernier décrit le portrait d’une femme amnésique,...
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    L’autrice nous emmène dans les profondeurs de Roissy et de ces « invisibles ».
    Ils seraient 41 sans abris + le personnage principale qui n’a pas de prénom essayant de se noyer dans les plus de 1,5 millions de voyageurs quotidiens.
    Tiffany Tavernier décrit le portrait d’une femme amnésique, fragilisée par un traumatisme survenu 8 mois plus tôt. Elle se réfugie à l’aéroport, il deviendra son cocon, sa protection…
    Dans la journée c’est une valse avec le décor et les voyageurs pour ne pas se faire repérer par les 700 caméras qui filment 24h/24h
    Au gré des rencontres elle change d’identité, de profession, de destination, de vie.
    Jusqu’à la rencontre avec un autre traumatisé, qui lui vit a l’extérieur mais vient tous les jours attendre le vol de 10h de Rio, en espérant ….

    Je ne connaissais pas cette autrice, et je ne pense pas que ce sera le seul livre que je vais lire!
    L’écriture est nerveuse et parfois en tension même.

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    Couverture du livre « En vérité, Alice » de Tiffany Tavernier aux éditions A Vue D'oeil

    Matatoune sur En vérité, Alice de Tiffany Tavernier

    Tiffany Tavernier saisit le thème de l’emprise et du harcèlement conjugal dans son dernier roman En vérité Alice. Et, à son habitude, l’autrice le traite de façon très personnelle, mais parfaitement réussi.

    Alice, jeune femme dévouée, vit l’amour parfait. L’homme qu’elle aime la comble et la...
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    Tiffany Tavernier saisit le thème de l’emprise et du harcèlement conjugal dans son dernier roman En vérité Alice. Et, à son habitude, l’autrice le traite de façon très personnelle, mais parfaitement réussi.

    Alice, jeune femme dévouée, vit l’amour parfait. L’homme qu’elle aime la comble et la rend parfaitement heureuse. Seulement, Tiffany Tavernier fait l’effort de décrire, point par point, le harcèlement qu’Alice subit.

    La solitude de la jeune femme est décrite avec la mise en place de l’emprise. Évidemment, le dénigrement de son conjoint est à l’œuvre. Seulement, Alice garde toujours le désir insatiable de le satisfaire. Néanmoins, il lui renvoie toujours, et sans cesse, sa déception. Car lui, il réclame le statut de victime, par rapport à son passé de maltraité et son présent déprécié. Alors, par amour du sacrifice, comme le démontre son nouveau travail, Alice va devenir sa sainte ! Seulement, y réussira-t-elle ?

    Car, Alice vient de trouver un emploi, devant l’insistance de son conjoint. C’est le diocèse de Paris qui lui offre son CDI. Sa mission est d’organiser la section « canonisation » et répondre aux nombreuses sollicitations. Un langage nouveau à acquérir, des collègues baignées par leur bienveillance à découvrir, la vie des saints en modèle, Alice s’immerge dans un milieu social inconnu.

    À la croyance d’Alice, Tiffany Tavernier oppose la croyance en Dieu. Est-ce ces nouvelles connaissances, est-ce la proximité de divers saints, qui vont permettre la prise de conscience ?
    Aucune raison de le révéler.

    Une vision particulière
    La nouveauté du point de vue raconté dans En vérité Alice se situe dans ce présupposé que la victime, véritable, se croit comblée. Sa « foi » en cet homme est immense. Mise sur un piédestal, elle dénie complètement l’influence déplorable de son conjoint, l’excuse et même refuse tous éléments qui pourraient la faire douter.

    Ce parallèle est intéressant. Tiffany Tavernier démontre la puissance d’une croyance qu’elle soit pour un homme ou pour un Dieu. Son personnage féminin, au centre de cette fiction, montre son aveuglement et le déni inconscient qu’elle utilise. Même la foi des prêtres autour d’Alice n’est pas aussi absolue !

    L’amour n’est pas aveuglement même s’il est lumière. L’amour n’est pas don de soi-même s’il demande de s’oublier. La passion quelquefois transcende à l’image de l’histoire du Christ. Mais doit-on aller jusqu’à souffrir et mourir pour aimer pleinement ? Ce sont toutes ces questions que Tiffany Tavernier soulève avec En vérité Alice.

    Le talent de Tiffany Tavernier est encore présent avec En vérité Alice pour éclairer de son écriture un portrait de femme, abîmée par la vie, qui s’en remet aveuglément à un homme. Celui-ci abuse de sa confiance, se prenant pour un gourou, un Dieu. L’écrivaine montre que tout est dans l’intention qui provoque la dépendance, l’anéantissement du libre arbitre et la solitude de la personne.

    Un vrai régal !

    Chronique illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2024/07/08/t-tavernier-en-verite-alice/

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    Couverture du livre « En vérité, Alice » de Tiffany Tavernier aux éditions A Vue D'oeil

    Regine Zephirine sur En vérité, Alice de Tiffany Tavernier

    Alice va-t-elle s’en sortir et par quel moyen ? Voilà la question qui se pose tout du long de ce roman qui parle d’emprise et de relation toxique dans le couple.
    Alice vit depuis cinq ans avec un homme, manipulateur, menteur et addict à l’alcool. Le prétexte d’un grand amour fusionnel le rend...
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    Alice va-t-elle s’en sortir et par quel moyen ? Voilà la question qui se pose tout du long de ce roman qui parle d’emprise et de relation toxique dans le couple.
    Alice vit depuis cinq ans avec un homme, manipulateur, menteur et addict à l’alcool. Le prétexte d’un grand amour fusionnel le rend jaloux jusqu’à l’obsession, cherchant sans cesse à isoler sa compagne des autres et surtout de sa famille. Après deux fausses couches, il reproche à Alice de ne pas pouvoir lui donner un enfant.
    Après un déménagement à Paris, Alice est très isolée et sa timidité l’empêche de trouver ce job qu’il lui réclame avec mauvaise fois alors que c’est lui qui l’a obligée à rester à la maison.
    Malgré cette violence et l’absence d’empathie de son bourreau, Alice tient bon, persuadée qu’elle seule peut le guérir de ses démons.

    « Bientôt, elle parviendra à colmater en lui ce trou rempli d’insultes et de coups. Dans un avenir proche, elle le sortira de ce néant de caves et de placards. Jusque-là, elle doit se montrer forte et ne pas réagir à son agressivité, sous peine de provoquer des crises plus graves encore. »

    Cet emploi, Alice va le trouver par hasard. Elle, l’athée, se retrouve embauchée au diocèse de Paris comme assistante pour le promotorat des causes des saints. Elle n’y connait absolument rien et, en perte de confiance, veut démissionner. Mais, avec l’aide bienveillante de l’équipe, elle va peu à peu se passionner pour toutes ces procédures qui précèdent la canonisation. Bientôt, elle saura faire la différence entre serviteur de Dieu, vénérable, bienheureux et saints. Les histoires des saints l’étonnent au point de les retenir.

    L’auteure raconte la souffrance et les atermoiements d’Alice qui se débat avec un monstre, tout cela entrecoupé de vies de saints ou de gens ordinaires qui ont consacré leur vie aux autres. Toute cette bienveillance, dans laquelle elle baigne avec ses collègues et le prêtre dont elle est l’assistance ne lui font pourtant pas changer d’un iota son comportement de soumission envers son compagnon.
    De lui, qui n’est jamais nommé, on ne sait que ce qu’elle raconte, et ses espoirs dans de longs monologues qui la confortent dans son rôle de soutien auprès de celui qui la martyrise.
    La religion finit par s’infiltrer dans la vie de cette non croyante qui récite des psaumes et lit la vie de Saint Radegonde ou de sainte Geneviève. Et le contraste est d’autant plus violent

    Cette construction par couches, comme un millefeuille, alternant récit réel, textes religieux et monologues de l’héroïne, est pour le moins originale.
    Si je me suis attachée au personnage d’Alice qui, par ses errements, sa souffrance et sa solitude, représente toutes les femmes victimes de violence conjugale, je n’ai pas du tout été convaincue par le personnage de l’homme toxique. Il présente tous les traits du pervers narcissique (sans que le mot soit prononcé) jusqu’à la caricature. Il est odieux sur toute la ligne, ne cherchant même pas à donner l’image du bonheur à l’extérieur pour donner le change.
    Vers la fin du roman, l’auteure nous entraine sur différentes pistes en revenant sur l’enfance d’Alice et en évoquant une curieuse épidémie chez les enfants, et tout cela est un peu confus au risque d’embrouiller le lecteur.
    Et même si cela se termine par une lueur d’espoir, ma lecture reste mitigée.

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