Bernard Thomas, journaliste au canard enchaîné pendant quarante ans, a écrit ce livre dans sa maison bretonne, à Esquibien, de mars 2007 à mars 2008.
Elle surplombe la plage de Trez Goarem et je l'admire à chaque fois que je m'y rends.
Elle a été construite par son ex-beau-père, le compositeur Georges Van Parys.
C'est une magnifique bâtisse.
Même s'il se lit tel que, ce livre n'est pas un roman.
Il est écrit en hommage à son fils qui, à douze ans, en 1991 a perdu un bras et une jambe en se faisant renverser par une rame de métro.
C'est le récit de ces années difficiles où l'espoir a pris le pas sur une situation aux conséquences dramatiques.
Longs séjours dans les hôpitaux, toujours entrecoupés de séjour à Esquibien où, à chaque fois, Yann se reconstruit, reprend goût à la vie.
Coutumes bretonnes, personnages atypiques, lieux improbables...... tout un contexte qui a encore plus de saveur quand on connaît les lieux.
Même si elle peut paraître parfois un peu décousue, c'est une belle écriture, sincère, émouvante.
C'est le dernier livre de Bernard Thomas qui est mort en 2012.
Un livre que je souhaitais lire depuis longtemps et qui est un magnifique témoignage d'amour et de courage.
Un livre que je vais garder précieusement.
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