"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Daniel Silverman ,un écrivain juif homosexuel ,est contraint d'accepter une conférence dans le Minnesota parce qu'il ne peut refuser le cachet de 12000 dollars .Persuadé de revenir à San Francisco dans 48 heures et excité de voyager en première classe ,il va vite déchanter en arrivant à destination quand il découvre qu'il va parler devant des religieux conservateurs .D'autant qu'une tempête de neige va le contraindre de rester sur place plus longtemps que prévu .Un bon roman
Du monstre créé par le docteur Frankenstein, il est finalement peu question dans ce roman qui fait la part belle au "féminin sacré".
Excellent bouquin qui se lit, malgré ses 800 pages, (pratiquement) d'une traite. Excellent, parce qu'on y parle du cinéma, de sa « fabrication » au plaisir pris à voir un film. Tout le livre tourne autour des mystères liés à la pellicule, magie du montage, images subliminales... C'était avant l'ère du numérique (le roman a été écrit en 1991).
Accessoirement, on y parle aussi des nazis, des descendants des Cathares, d'Orson Welles, de l'Oculus Dei (fausse) secte plus ou moins reconnue par l'Église et de la fin du monde. Bref, un grand bazar pour un grand roman (dont la réédition est peut-être due au succès du « Da Vinci Code » ??) par un écrivain qui avait du style, une grande érudition, de l'originalité, une vraie profondeur et qui était, également, auteur de science-fiction ! À lire absolument.
Il est indéniable qu'une fois le livre ouvert, il est difficile de le refermer avant d'être arrivé au mot "FIN".
J'ai apprécié ce roman policier pour la qualité de son intrigue et admiré les capacités d'imagination de son auteur. J'ai du mal, d'ailleurs, à croire qu'il ait été écrit en 1991 et n'ait été publié en France que l'été dernier tant son intérêt est grand.
Les personnages de Gates et Clare, chacun dans leur genre apportent au livre une dimension particulière. L'histoire d'amour entre les deux protagonistes sert de toile de fond à ce qui va être une véritable recherche en profondeur des origines des œuvres de Max Castle.
Pour autant, et c'est ce qui explique la note que j'ai attribuée, j'ai tendance à préférer, s'agissant de romans policiers, l'intrigue policière pure. J'ai du mal en effet face au mélange des genres. Bien qu'admirative des immenses qualités d'écrivain d'Umberto Eco, par exemple, j'ai beaucoup de mal à le lire. Un roman policier de base avec victime et recherche de meurtrier me convient mieux.
C'est, en effet, ce mélange des genres, des lieux, des époques, des philosophies, jusqu'à l'apparition des Cathares qui à eux seuls posent déjà tant de questions non encore véritablement résolues, de l'histoire mêlée au septième art qui m'a gênée. Suis-je trop simple dans mes goûts, trop difficile à bousculer ? Je ne peux cependant ignorer cette somme de connaissances qui a participé de l'élaboration de cette quête Il ne s'agit pas, je le reconnais, d'un amalgame disparate, mais d'un raisonnement superbement construit, d'un fil d'Ariane, ou plutôt plusieurs, qui se déroule petit à petit pour finalement, amassant une découverte après l'autre découvrir la vérité sur ce cinéaste et un fascinant complot.
En conclusion, ce n'est pas le roman que j'ai le plus aimé. Je suis, en revanche, impressionnée par l'originalité de l'histoire et reste pantoise, et fascinée, face à la compilation de connaissances tant cinématographiques qu'historiques.
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